RDC : le Pacte social ECC-Cenco, « une démarche vers le Congo de la renaissance » (Directeur de cabinet adjoint du président de l’ECC)

Kinshasa, 16 avril 2025 (ACP).- Le Pacte social Église du Christ au Congo et Conférence épiscopale nationale du Congo (ECC-Cenco) « n’est pas le programme d’un parti politique, toutefois, c’est une démarche vers le Congo de la renaissance », a annoncé mercredi à l’ACP le directeur de cabinet adjoint du président de l’ECC.

« Le Pacte social ECC-Cenco n’est pas le programme d’un parti politique. C’est une démarche vers le Congo de la renaissance. Plus qu’un document, c’est une invitation à nous effacer, à mettre nos efforts en commun pour refonder notre nation », a déclaré Maurice Mondengo.

Le directeur de cabinet adjoint du président de l’ECC a également fait savoir que ce pacte est « une chance à saisir, un acte d’amour pour le Congo de demain, un acte de foi et d’espérance pour le Congo de nos enfants ». Et d’ajouter : « Il n’est certes pas parfait, mais il est perfectible. Ensemble, nous pouvons le rendre meilleur pour le Congo ».

D’après Maurice Mondengo, ce pacte social, comme voie de l’Église congolaise, a été proposée pour refonder le vivre-ensemble, d’abord dans l’unité des 450 ethnies qui constituent la RDC, ensuite avec les pays voisins et amis.

Pour le directeur de cabinet adjoint du président de l’ECC, cette initiative de Pacte social « n’est pas une simple déclaration d’intention, moins encore une déclaration de guerre contre le pouvoir en place en faveur d’une opposition quelconque ».

« Elle est le fruit d’un diagnostic lucide fait sur base de l’histoire de notre pays depuis 1960 : pas de justice sociale, pas de valeurs partagées, pas d’institutions crédibles et légitimes sans contestation, pas de promesses politiques tenues, pas de conscience politique, pas de développement, pas d’amélioration des conditions de vie des citoyens, etc. Voilà pourquoi il ne peut y avoir de paix durable », a-t-il expliqué.

« Les servantes et serviteurs de Dieu, nos leaders spirituels qui proposent cette démarche, ne recherchent ni pouvoir, ni popularité, ni les enveloppes d’argent des politiciens congolais ou des pays voisins pour s’enrichir, comme certains le chantent depuis plusieurs semaines déjà », a-t-il laissé entendre.

Le Pacte social, qui appelle à des échanges prospectifs entre Congolais, propose une réponse à la fois ambitieuse et réaliste, à savoir replacer l’humain au cœur du projet congolais, restaurer la confiance entre gouvernés et gouvernants, redonner un sens au mot « République » et cultiver la conscience de l’amour de la patrie.

ACP/C.L.

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