Kinshasa, 30 juin 2025 (ACP).- L’importance des examens prénuptiaux a été expliquée dimanche, à Aqua-Splash, dans la commune de Limete, au centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, lors de la présentation du Gracel Magazine, événement exclusif dédié aux confins du mariage.
« C’est important de vulgariser ce message. Les examens prénuptiaux doivent se faire avant l’engagement, parce que l’anémie SS est une maladie orpheline ; elle n’est pas prise en charge par l’État, contrairement à la malaria et la tuberculose. Cette maladie a des conséquences très sérieuses. Il est souhaitable de faire le mieux possible pour éviter ce risque. 16% de la population souffre de cette maladie », a déclaré le docteur Nickson Matondo, un des intervenants à cette cérémonie de la présentation du magazine.
« L’église constitue l’une des structures mieux placées pour encadrer les couples afin d’éviter cette maladie. En tant que médecin, je n’ai pas reçu la mission de séparer un couple, mais nous pouvons l’orienter à faire un bon choix. Raison pour laquelle nous propageons ce message », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le couple Onsokie, qui a servi de modèle dans ce magazine, a abordé l’importance de la communication dans le couple.
« Le vrai couple est fondé sur la communication. Lorsqu’on a commencé les préparatifs de notre mariage, on s’était décidé d’être franc, l’un envers l’autre », a déclaré Israël Osonkie.
« Nous avons réalisé notre mariage par rapport à notre budget. Le mariage n’est pas basé sur la cérémonie. Je n’ai pas voulu m’endetter pour faire un mariage de rêve », a fait savoir Grâce Moloto.
Une plate-forme d’échange d’idée
« Gracel Magazine » se veut comme un carnet d’adresses et une plateforme pour essayer de changer un peu tout ce qui concerne la tradition, la modernité, ainsi que les croyances par rapport au mariage.
Aujourd’hui, le mariage, ce n’est plus ce que c’était il y a longtemps. On a tellement de choses qui changent, des choses qui se modifient, des choses qu’on apprend un peu de part et d’autre.
« Nous sommes une plateforme, nous échangeons nos idées et nous partageons avec nos lecteurs. Et nous voulons aussi avoir quelque chose de nos lecteurs. Chaque lecteur a cette possibilité de venir nous parler soit de son histoire, soit de son expérience ou encore des traditions que nous, nous ne connaissons pas », a expliqué Françoise Kwadeba, éditrice en chef du magazine.
ACP/JF