Kinshasa, 31 mai 2025 (ACP).- Les ministres des Mines, Finances et celui du Portefeuille, ont été instruits par le Président de la République démocratique du Congo, de mettre en place une commission ad-hoc chargée de préparer le lancement d’un audit « systématique » des actifs miniers relevant de la participation de l’Etat, selon le compte-rendu du 45ème Conseil des ministres, consulté samedi.
« Le Président de la République, Chef de l’Etat, a instruit le ministre des Finances, le ministre des Mines, et celui du Portefeuille en collaboration étroite avec son cabinet de mettre en place une commission ad-hoc qui sera chargé de lancer un audit systématique des actifs miniers relevant de la participation de l’Etat afin d’évaluer la gouvernance des sociétés concernées, de proposer des mécanismes de redressement des meilleures structurations de la présence de l’Etat dans le secteur minier», a -t-on lu.
Selon la source, cette commission devra aussi proposer des mesures correctives de la gestion du gouvernement.
Felix Tshisekedi a dressé un bilan négatif concernant les résultats non disponibles durant 3 ans sur la représentation des pouvoirs publics dans le secteur minier.
« Dans cet esprit de souveraineté économiques et au cours de la 29ème réunion, du Conseil des ministres, tenue en date du 19 novembre 2021, le Président de la République, a rappelé qu’il avait instruit le ministre des Mines en coordination avec celui du Portefeuille, de procéder au contrôle systématique des actifs miniers de l’État dans les entreprises concernées .(..) Près de 3 ans plus tard il a été constaté que les résultats escomptés notamment ceux permettant de clarifier la représentation effective de l’Etat dans les sociétés minières ne sont pas encore disponibles (..) Cette situation qui n’est pas de nature à aider la République par la maximisation des recettes publiques, crée également un déficit de clarté en matière de bonne gouvernance », a déclaré vendredi, le porte-parole du Gouvernement, dans le compte-rendu du 45ème Conseil des ministres lu à la télévision nationale.
« La situation dans le joinventures minières où l’Etat est censé joué un rôle stratégique demeure marqué par un manque de transparence préoccupant. Cet opacité nuit à la bonne gouvernance du secteur extractif et freine les mobilisations optimales des recettes publiques.
Ce déficit de clarté de reddition de compte est inacceptable car il compromet les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de justice économique et de développement durable et de consolidation de notre souveraineté sur les ressources naturelles « , a souligné le Président congolais, cité par le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.
Gouvernance durable et inclusive
En outre, le ministre de la Communication et médias Muyaya a fait savoir que le Président congolais, a insisté sur le fait que la « gestion des ressources minières n’est pas seulement une question économique, elle engage notre responsabilité de la nation pour les générations futures.
Elle exige, intégrité, rigueur et le sens élevé de l’intérêt général.
De ce qui précède, et pour permettre au gouvernement de prendre des mesures correctrices nécessaires, le Chef de l’Etat a rappelé qu’au cours de la 29ème réunion, du Conseil des ministres, tenue en date du 9 novembre 2021, il avait instruit le ministre des Mines en coordination avec celui du Portefeuille, de procéder au contrôle systématique des actifs miniers de l’Etat dans ces entreprises concernées.
Ce contrôle selon lui, devait identifier de manière exhaustive les actifs miniers résultant des amodiations. – Evaluer les recettes qui auraient dû être perçues par le Trésor public. -Vérifier les modalités de désignation et de la légitimité des représentants de l’Etat au sein de ses structures.
Près de 3 ans plus tard, il a été constaté que les résultats escomptés notamment ceux permettant de clarifier la représentation effective de l’Etat dans les sociétés minières ne sont pas encore disponible.
ACP/C.L.