Kinshasa, 4 avril 2025 (CP).– La commémoration de Genocost a permis, au cours de la table ronde tenue à Kinshasa, d’avoir un argumentaire qui permettra d’aboutir à la reconnaissance de cette situation que vivent les populations congolaises depuis plusieurs décennies, a appris l’ACP, jeudi, lors du briefing de presse.
« La commémoration a permis aujourd’hui, au cours de cette table ronde, d’avoir un argumentaire unique qui permettra d’aboutir à une reconnaissance », a déclaré Kevin Ngunga, directeur général adjoint du Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (Fonarev), dans un briefing de presse spécial qui avait pour thème : « Table ronde sur l’appropriation nationale du Genocost ».
« C’est un processus qui a commencé depuis bien longtemps, avec un appui considérable du Chef de l’Etat et un engagement fort du gouvernement. Depuis 2019, le Gouvernement s’était engagé à tout mettre en œuvre pour que la situation des victimes dans notre pays puisse évoluer et que nous ne puissions plus regarder du côté des bourreaux mais aussi regarder du côté des victimes », a fait savoir Kévin Ngunga.
Et de poursuivre : « l’objectif de cette table ronde était de permettre à ce qu’il y ait une appropriation collective de ce qu’est le Genocost, qui est une journée nationale de commémoration des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ».
Pour sa part, le professeur Makaya, qui a coordonné le Comité scientifique et représentant la Commission inter- ministériel d’aide aux victimes et d’appui aux réformes, a relevé que c’est un courage qu’il faut prendre et commencer à construire ce cheminement jusqu’à l’aboutissement de la reconnaissance internationale.
« Mais cela passe par la reconnaissance nationale d’abord. C’est pour cela, il faut commencer par une appropriation collective sur le plan national », a-t-il indiqué.
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, a insisté sur ces efforts à fournir, sur le plan national, afin d’aboutir à la reconnaissance de ces crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis sur le territoire congolais.
« Cela signifie qu’il y a un travail minutieux qui doit se faire scientifiquement et, dans le discours du président de la République, mardi, il est revenu sur quelques exemples notamment, Makobola, Fizi, Kishishe et autres », a expliqué Patrick Muyaya. ACP/ C.L.