Réforme électorale : deux organismes de la société civile préconisent la prise en compte de leurs propositions

Kinshasa, 26 avril 2022 (ACP).- L’Initiative pour les réformes, la réussite et la viabilité électorale (I-REVE) et le Projet de renforcement des initiatives de suivi des mécanismes électoraux (PRISME) ont préconisé, lundi, la prise en compte par le Parlement, des propositions de la société civile en rapport avec la réforme électorale en cours.

Ils l’ont indiqué dans un point de presse tenu au siège de l’AGAPE, dans la commune de la Gombe, avec l’appui financier de « International Foundation for electoral systems » (IFES).

I-REVE et PRISME ont déposé, à cet effet, au bureau de la chambre basse du Parlement et à sa Commission politique, administrative et juridique (PAJ), un document reprenant les principales propositions actualisées de réforme de la Loi électorale contenues dans le « Référentiel commun de la Société civile pour les réformes électorales 1 ».

Les deux structures ont, en outre, sollicité de pouvoir disponibiliser leurs experts auprès de la PAJ, pour apporter tout complément d’analyse que les députés pourraient demander pour mieux éclairer leur lanterne.

Une série de propositions

Parmi les propositions déposées, ces deux organismes de la société civile demandent au Parlement de dégager un moratoire pour l’enregistrement des Congolais vivant à l’étranger, vu désormais comme une contrainte réelle des élections à tenir dans le délai constitutionnel; de prévoir un alinéa ainsi libellé : Dans un même cycle électoral, il est interdit tout cumul de candidatures pour les assemblées politiques délibérantes.

« Aux termes de la présente loi, on entend par liste, un document établi par les partis politiques ou regroupements politiques comportant plusieurs noms de candidats. Sous peine d’irrecevabilité, chaque liste est établie en tenant compte de la représentation paritaire homme-femme », ont-ils proposé.

Ces deux organisations préconisent également la lutte contre la corruption pendant la campagne électorale.

En effet, lorsqu’on procède à des réformes électorales, ont-elles estimé, l’on retiendra que la RDC a 26 provinces, 33 villes, 311 communes, 470 secteurs, 264 chefferies, 145 territoires, 3.372 quartiers, 6.095 groupements et 88.710 villages.

La réduction du nombre des conseils de 1.077 (734 conseils locaux, 311 conseils municipaux et 32 conseils urbains) à 177 (145 conseils territoriaux et 32 conseils urbains), ont-ils renchéri, présente un avantage budgétaire énorme pour le trésor public et une facilité opérationnelle importante pour la CENI (G13).

IREVE et PRISME pensent qu’il est possible de rester objectif et réaliste tout en gardant la pression citoyenne

ACP/ODM/OB/Fmb/Thd/MNI

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