Kinshasa, 8 mai 2022 (ACP).- Le président du Parti pour la nouvelle énergie du Congo (PNEC), Michel Mwika, a proposé de ramener le seuil électoral au prorata de 10 ou 5% des sièges en compétition et non à 60% telle que proposée par la proposition de loi sur les réformes électorales.
Michel Mwika l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi, à l’espace Waterloo dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, ajoutant que 10% est le seuil requis pour le dépôt d’une motion de défiance et 5% comme le nombre d’élus requis afin de constituer un groupe parlementaire.
Pour lui, cette suggestion est conforme aux dispositions de la résolution n° S/2021/1063 du 20 décembre 2021.
Médiation de la MONUSCO
Le PNEC, a-t-il souligné, compte saisir la Représentante du secrétaire général de la MONUSCO en RDC afin de lui soumettre sa proposition de feuille de route, pour un consensus autour de la loi électorale.
Tout en sollicitant l’appui de cette organisation des Nations unies pour aplanir les divergences entre acteurs politiques sur la nouvelle loi électorale, le président du PNEC s’est dit favorable à la MONUSCO comme médiateur pour les rapprocher, les mettre autour d’une table et trouver un compromis, afin d’avoir des élections crédibles, transparentes et ouvertes à tous.
Par ailleurs, le président du Parti pour la nouvelle énergie du Congo, Michel Mwika, a invité la population congolaise, particulièrement la jeunesse, à s’approprier son avenir par les urnes et à demeurer vigilant pour ne pas être pris en otage. ACP/C.L/Awa/NMM