Kinshasa,20 décembre 2023 (ACP).- La réforme du système fiscal en République démocratique du Congo, lancée mardi à Kinshasa par le Premier ministre, en vue de soutenir la croissance et la stabilité de l’économie, constitue un engagement vers l’innovation, la transparence et la justice dans ce pays.
«Cette réforme, essentielle à la croissance et à la stabilité de notre économie, est un engagement vers l’innovation, la transparence et la justice. Elle représente une étape décisive vers l’édification d’une société ou l’équité fiscale est non seulement un idéal, mais également une réalité tangible», a déclaré le Premier ministre Sama Lukonde.
«Nous nous retrouvons ici pour mettre en lumière une réforme cruciale, celle de notre système fiscal, une initiative qui se situe au cœur même de la vision de son Excellence le Président de la République, Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour un avenir prospère et équitable», a dit le chef du gouvernement, lors du lancement des travaux organisé par le ministère des Finances.
Défis du système fiscal congolais
«Notre système fiscal actuel, bien qu’il ait valablement servi notre pays pendant de nombreuses années, est néanmoins confronté à des défis significatifs. La fraude et l’évasion fiscale sont parmi les obstacles les plus pressants. Cette réforme vise donc à combattre ce problème en modernisant notre approche fiscale, en assurant une collecte des impôts plus juste et plus efficace et en renforçant la confiance du citoyen et des entreprises dans l’intégrité de notre système fiscal», a expliqué Sama Lukonde.
Il a fait savoir qu’en tant que chef du Gouvernement, son action de coordination a toujours été de contribuer à bâtir une économie robuste et transparente, un pilier pour une nation forte et prospère.
«La réforme sur la facture normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux, fondamentale pour l’avenir économique de la RDC, est conçue pour stimuler la croissance et renforcer la justice fiscale en améliorant la collecte des recettes et en réduisant la fraude», a fait savoir en outre le Premier ministre.
Elle permettra sans doute, a-t-il soutenu, d’élargir davantage l’assiette budgétaire qui permet au Gouvernement, à son tour, d’investir dans le secteur clé de la vie nationale.
Selon lui, cette réforme est un impératif non seulement pour la santé financière de la République démocratique du Congo, mais aussi pour maintenir une justice sociale et économique. ACP/