Réfugiés congolais au Burundi : la Première ministre informée de cas des épidémies

Kinshasa, 23 avril 2025 (ACP).- La Première ministre de la République démocratique du Congo a été informée des cas d’épidémies qui ravagent les camps de réfugiés congolais au Burundi, lors d’un échange, mardi à Kinshasa, avec une délégation de députés nationaux médecins, a appris l’ACP mercredi d’un communiqué.

« Nous avons vu des cas de malnutrition aiguë, des épidémies de paludisme, de rougeole et de choléra qui ravagent les camps. Des femmes accouchent sans assistance médicale, dans des conditions inhumaines. Nous avons beaucoup insisté sur l’accompagnement pour tous nos frères et sœurs qui ont fui la guerre », a déclaré Léon Kabamba, député national et médecin, revenant d’une mission humanitaire aux camps des réfugiés congolais au Burundi.

Chef de la délégation parlementaire, le Dr Kabamba a, par cette occasion, expliqué à la Cheffe du gouvernement les réalités des camps de ces déplacés qui ont perdu, notamment les membres de leurs familles.

« Leurs yeux disent l’horreur de la guerre ; il faut un soutien psychologique immédiat », a-t-il estimé.

Par ailleurs, la délégation de députés nationaux a été rassurée par la Première ministre Suminwa d’avoir dépêché une équipe sur place.

« La réaction de la Première ministre a été très positive. Elle a pris un engagement ferme pour apporter des solutions à ces problèmes. Elle nous a rassurés qu’elle a déjà dépêché une équipe pour soutenir nos compatriotes et qu’elle assurera un suivi pour que les choses puissent bien marcher. Elle a insisté sur la nécessité que ces priorités soient réellement résolues dans les camps de réfugiés au Burundi », a conclu le Dr Léon Kabamba.

Un mémorandum alarmant sur les conditions de vie des réfugiés congolais fuyant les violences dans l’est de la RDC a été remis à la Cheffe du gouvernement.

Depuis mi-février 2025, plus de 60 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont trouvé refuge au Burundi, dans la province de « Cibitoke ». Cet afflux massif nécessite une aide humanitaire urgente afin de répondre aux besoins vitaux et d’enrayer les risques sanitaires majeurs

ACP/UKB

Fil d'actualités

Sur le même sujet