Kinshasa, 13 décembre 2020(ACP).- Le vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Paul Nsapu a confirmé, vendredi, son retour au pays le 7 janvier 2021 en vue de venir renforcer l’encadrement des personnes vivant avec handicap et de postuler à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), lors d’un entretien téléphonique avec l’ACP, à partir de Paris en France.
Il a réitéré, à cette occasion, sa fascination face aux exploits et à la bravoure de certaines femmes leaders politiques et humanitaires à travers le monde, qui ont été visionnées à la conférence de l’Association chrétienne des jeunes gens et Association chrétienne féminine (YMCA-YWCA) le 5 décembre dernier dans la commune de Kasa-Vubu, en rapport avec les festivités de ses 120 ans d’implantation au pays.
Aussi, a-t-il envisagé de profiter de son prochain séjour à Kinshasa , pour échanger avec les initiateurs des Organisations de la société civile (OSC) vouées à la cause des personnes vivant avec handicap sous diverses formes afin de contribuer au renforcement de leurs capacités d’encadrement des invalides tant en termes d’autonomisation sociale et économique qu’à leur éventuelle opportunité de contribuer à la gestion politique de la Nation.
Paul Nsapu entrevoit d’engager des pourparlers avec les autorités policières et judiciaires matière de prévention lors de la traversée des routes par des PVH ainsi que pour arrêter des mesures répressives envers des personnes non respectueuses des conditions physiques et d’existence de cette catégorie des personnes vulnérables.
De l’ambition légitime de briguer la présidence de la CENI
Par ailleurs, Paul Nsapu a, en sa qualité de président de la Ligue des électeurs (L.E) de Kinshasa, manifesté son ambition de briguer un mandat à la tête de l’Organe de gestion des élections (OGE) à la suite de l’adresse du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de restructurer cet organe en y plaçant des nouveaux animateurs, et ce, après des suggestions faites lors des récentes consultations des diverses couches sociales et politiques.
Il a, à cet effet, rappelé son expérience, notamment, dans la matière électorale, la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits fondamentaux de la personne humaine et l’instauration d’un Etat de droit réel en RDC depuis une trentaine d’années, avant d’affirmer qu’à ce titre, il est bien placé pour conduire cet organisme électoral.
Le président de la Ligue des électeurs a illustré ses propos par plusieurs campagnes autours de la sensibilisation des populations aux votes utiles, de la culture de la recevabilité aux élus, de la souveraineté et l’arbitrage du peuple pour départager, de manière objective et responsable, les candidats ambitieux à la direction de la chose publique. ACP/CL/May