Kinshasa, 08 novembre 2023 (ACP).- Une délégation du ministère français des Affaires étrangères, conduite par l’ambassadeur Jean- Marc Châtaigner est venue mercredi, auprès de la ministre d’État du Plan, s’enquérir de l’état d’avancement du plan de désengagement de la MONUSCO en République démocratique du Congo, a appris l’ACP de source diplomatique.
« Les Nations Unies sont en relation avec tous les acteurs pour favoriser l’apaisement et le retour au calme qui sont absolument indispensables. Nous avons bien pris connaissance des chiffres des déplacés, des victimes et du niveau grave de la sécurité dans l’Est de la RDC. », a déclaré M.Cristophe Bigot, directeur de l’Afrique et de l’océan indien au ministère français des Affaires étrangères au sortir de l’audience.
« Au conseil de sécurité à New-York, la France a la plume. C’est elle qui redige le projet des résolutions. Elle le fait en concertation avec les autres membres du conseil de sécurité », a- t- il dit.
Évidemment, l’une des questions principales, c’est comment rassurer la protection des civils notamment dans cette zone particulièrement délicate, a ajouté M. Christophe Bigot.
En mission de travail à Kinshasa, ces émissaires du Secrétaire général des Nations Unies sont venus s’enquérir de l’état d’avancement des travaux en cours entre la RDC et la Monusco concernant le plan de désengagement tel que prévu par la déclaration du Conseil de sécurité des Nations Unies. Mais également pour avoir des informations sur ce que le gouvernement congolais et la Monusco prévoient en vue d’assurer la sécurisation des civils pendant le processus de retrait.
Après plus de deux décennies au service de la paix en RDC, la mission onusienne s’est enfin engagée avec le gouvernement congolais dans un processus de désengagement. Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est dit, pour sa part, prêt à décider d’ici la fin de l’année 2023″, du retrait « progressif, responsable et durable » de la MONUSCO et des mesures à prendre en priorité. ACP/