Retrait de la Monusco : nécessité d’une coordination effective entre les forces vives

Kinshasa, 26 juin  2024 (ACP).- La nécessité d’une coordination  effective  entre les forces vives de la nation  pour la défense de la patrie, a été relevée mardi à Kinshasa lors d’un séminaire de trois jours de réflexion sur les 25 ans de la Monusco en République démocratique du Congo.

« Je rappelle  l’importance  d’une coordination  effective  entre les forces vives de la nation  pour la défense de la patrie, au moment  où  l’un des acteurs  clés (la Monusco) du processus  de paix  doit arrêter  son travail  et quitter  le pays pour accompagner le gouvernement », a déclaré  Julienne Lusenge, coordonnatrice  adjointe du Mécanisme national de suivi.

Pour accompagner  le gouvernement  dans ses démarches,  Mme  Lusenge, a souligné  que seule la société civile  est un partenaire  important  et incontournable  car elle reçoit  les inquiétudes de la population  et dénonce l’inoccupation  de l’armée  et de la police.

Elle a fait  savoir  que le plan  de retrait  progressif, échelonné  et responsable  de la Monusco  a déjà  eu ses effets dans quelques  provinces  de la RDC, à savoir : le Tanganyika, le Kasaï-Central, le Maniema, le Haut-Katanga, l’Équateur, bientôt  le retrait  effectif  dans le Sud-Kivu  et ailleurs. 

« Dans ce retrait  progressif, échelonné  et responsable  de la Monusco, le plus  important  est le pouvoir  de la RDC de faire face véritablement à  l’insécurité  au travers  le Mécanisme  dont le Programme national de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS), la police  et l’armée », a-t-elle souligné.

Elle a  fait  remarquer que de nombreux  défis  demeurent  après  le retrait  de la Mission onusienne.

Pour faire face à cela, elle  a indiqué que les acteurs  régionaux  sont en quête  des solutions  politiques  pour préserver  la stabilité, la cohabitation  entre les Etats.

En outre, elle  a rappelé  le rôle  du Mécanisme national de suivi (MNS) dans le processus  du retrait  progressif  de la Monusco. 

« Le MNS est chargé  de paix, sécurité  et la coopération  que prône  l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Son mandat  consiste à  accompagner  et superviser  la mise en œuvre  des engagements  nationaux  de la RDC qui se déclinent  en des réformes  au niveau  des institutions  de la RDC », a-t-elle  dit. 

Mme  Lusenge  a indiqué  que le Mécanisme national de suivi  va appuyer  aussi  de façon  complémentaire  le P-DDRCS  sans les opérations  désarmement, rapatriement  des combattants  étrangers se trouvant  sur le sol de la RDC.

L’objectif  général  de cet atelier est de permettre  à  la société civile  congolaise  d’apporter  sa part de contribution  à  la construction  d’un  Congo uni, fort  et prospère  par une évaluation  rigoureusement  objective  de vingt-cinq ans  de la Monusco  en RDC  et en proposant  une feuille  de route  de question fondamentale  à  résoudre  au courant  de la phase  de retrait  de la Monusco  et avant la fermeture  de la mission.

ACP/KKP

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