Russie: fin de la visite de Kim Jong Un auprès de Russe Vladimir poutine

Kinshasa, 13 septembre 2023 (ACP).- fin de la visite de Kim Jong Un auprès de Russe Vladimir poutine, après plus de deux heures d’échange lors d’un sommet exceptionnel sur un cosmodrome de Vostotchny, en Extrême-Orient russe, a-t-on appris mercredi de l’agence de presse d’État russe TASS.  

« La très médiatique rencontre entre le leader nord-coréen Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine, mercredi au cosmodrome de Vostotchny, dans l’Extrême-Orient russe, est censée illustrer l’indépendance technologique russe qui symbolise ce que Moscou peut apporter à la Corée du Nord » a rapporté la source.   

Selon la source, il y a eu d’abord des pourparlers en présence des délégations, suivies d’un échange en tête-à-tête entre les deux chefs d’État, et un déjeuner en son honneur pour clôturer cette belle rencontre.  

Rien ou presque n’a encore filtré sur le contenu des discussions et les accords qui pourraient être conclus. Mais le choix du lieu du rendez-vous en dit long sur le sens que les deux dirigeants, parias sur la scène internationale, veulent donner à cette rencontre.

Situé dans l’oblast de l’Amour, en plein cœur de la Sibérie et à 1 500 kilomètres au nord de Vladivostok, le « cosmodrome de Vostotchny devait devenir la base spatiale phare du programme spatial russe et assurer son indépendance technologique à l’égard des autres pays », résume Jeff Hawn, spécialiste de la Russie.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a ordonné, dès 2007, de construire une nouvelle base spatiale en Sibérie. C’était aussi politiquement bien vu car « les populations d’Extrême-Orient ont toujours eu l’impression que Moscou profitait des ressources et habitants de cette région sans rien offrir en échange. Le cosmodrome représentait un investissement conséquent dans cette partie du pays », souligne Jeff Hawn.

Le choix du site de Vostotchny n’est pas non plus dû au hasard. Il se trouve à une vingtaine de kilomètres de la ville de Tsiolkovski qui avait servi, à l’époque soviétique, de base pour le programme de missile balistique russe.

Les travaux durent près d’une décennie et il faut attendre avril 2016 pour assister au premier lancement d’une fusée Soyouz depuis le nouveau cosmodrome sibérien. À l’époque, Moscou présente Vostotchny comme le nec plus ultra en matière de technologie spatiale et d’installation de recherche.

La réalité est plus nuancée et le pouvoir russe s’est bien gardé de revenir sur « la corruption endémique qui a entaché et ralenti la construction du cosmodrome », souligne Jeff Hawn.  

ACP/

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