Sama Lukonde à  la COP27 en Egypte

Kinshasa, 6 novembre  2022 (ACP).- Le Premier ministre Sama Lukonde a quitté Kinshasa dimanche à destination de Charm el-Cheikh, en Egypte, où il représentera le Chef l’État à la 27ème Conférence des parties à la convention des Nations unies sur le changement climatique (COP27), a appris l’ACP, de source aéroportuaire.

Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala, le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ainsi que la vice-ministre des finances, N’sele Mimpa O’Neige, font également partie de la délégation congolaise à ces accises.

En octobre dernier,  Kinshasa avait abrité les travaux préparatoires de cette conférence (Pré-COP27), co-organisés avec la République arabe d’Égypte.

La question liée à l’adaptation au changement climatique doit se traduire dans les faits

L’adaptation au changement climatique, appelée à se traduire dans les faits, a été évoquée par la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba, au premier jour des travaux, en Egypte, a renseigné son ministère approché, dimanche, par l’ACP.

 « Nous aimerions qu’au sortir de la COP 27 nous ayons des éléments concrets et fiables avec des indicateurs objectivement vérifiables    pour dire : voici ce qu’a été le fonds d’adaptation avant la COP 27 et à sa  clôture, voici  ce dont il est constitué  et comment nous devons réagir », a- t- elle souligné.

Eve Bazaiba a félicité le président du Fonds d’adaptation pour ses multiples contacts  et dialogues entrepris auprès des pays industrialisés avec lesquels, il a engagé des débats de fonds.

« En tant que membres des pays moins avancés (PMA), nous souhaiterions qu’il y ait un distinguo clair entre le fonds d’adaptation   et le Fonds concernant les pertes et dommages que nous considérons comme une urgence que nous avons sous la main, tandis que le fonds d’adaptation relève d’un programme à court, moyen et long terme », a-t- elle insisté

Pour le vice-Première ministre, « il est temps de passer à l’action et son souhait est de voir ce fonds être orientés vers la recherche scientifique pour permettre aux chercheurs de donner des éléments précis concernant  le niveau des pertes et dommages subis et la capacité dont font preuve nos forêts, nos ressources, et nos minerais stratégiques  qui aident à atténuer la température planétaire à 1,5 Celsius ».

Il est déplorable, a-t-elle ajouté, que les pays industrialisés continuent à donner des dons jusqu’à présent, alors qu’ils ont besoins des pays détenteurs des réponses à leurs défis et qu’ils sont responsables de 80% de la pollution dans le monde.

Plusieurs pays du monde se retrouveront pendant deux semaines à la COP27, ouverte dimanche, pour accélérer la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et la hausse catastrophique de 2,8°C, note-t-on.

ACP/

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