Kinshasa, 11 juillet 2023 (ACP).- Les 31 pays membres de l’OTAN qui se réunissent mardi et mercredi en sommet à Vilnius en Lituanie, sont unis et déterminés face à la Russie, ont rapporté mardi les médias internationaux.
Les sources soulignent que les deux sujets qui vont dominer les débats sont d’une part le soutien à l’Ukraine et sa relation avec l’Alliance, d’autre part le renforcement de la défense du flanc oriental de l’OTAN face à la Russie. Principal défi pour l’Organisation : gagner la bataille du temps dans le « test de volonté » qui se joue dans la guerre en Ukraine entre les démocraties occidentales et la Russie.
Vladimir Poutine mise sur la lassitude des opinions publiques occidentales, mais aussi sur une éventuelle victoire du camp républicain isolationniste à l’élection présidentielle de 2024 aux États-Unis et sur l’arrivée au pouvoir de dirigeants prorusses dans certains pays européens, comme la France.
Par ailleurs, les sources relèvent que l’OTAN n’invitera pas l’Ukraine à adhérer à l’Alliance, mais elle lui proposera une voie vers l’adhésion. Un principe déjà tranché lors du sommet de Bucarest en 2008. Reste à définir les conditions et les modalités dans lesquelles cette adhésion pourrait avoir lieu.
La Suède au seuil de l’OTAN
Par ailleurs, le processus d’adhésion à l’Alliance atlantique s’accélère pour la Suède. La Turquie a finalement donné son feu vert lundi.
« C’est la fin d’un an d’obstruction turque, commente Le Monde, un grand soulagement pour la Suède et ses alliés occidentaux. Et l’épilogue d’une nouvelle folle journée de négociations tous azimuts avec le Président Erdogan, véritable maître des horloges. Sans fixer de date pour un vote au Parlement turc, ce dernier a donné son feu vert de principe à une entrée de la Suède dans l’Alliance atlantique, en tant que trente-deuxième membre. En attendant la ratification, cet engagement représente une nouvelle déconvenue diplomatique pour le président russe, Vladimir Poutine, relève encore Le Monde.
Et d’ajouter : Il dessine aussi une ouverture du dirigeant turc – coutumier de ces revirements spectaculaires et contradictoires depuis vingt ans – vers ses alliés occidentaux, confirmant plusieurs signaux récents, à la suite de sa réélection, fin mai ». ACP/KHM