Kinshasa, 14 novembre 2023 (ACP).- Les activités de la sous-traitance dans le secteur privé en République démocratique du Congo ont été, lundi, au menu du briefing du gouvernement axé sur le « bilan et perspectives de la sous-traitance dans le secteur privé « .
» Notre objectif est de permettre aux Congolais d’accéder aux marchés des sociétés principales « , a déclaré M. Miguel Katemb Kashal, directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP).
Il a saisi cette occasion pour saluer les jeunes entrepreneurs qui ont choisi d’accompagner le Président Félix Tshisekedi dans sa vision de créer les millionnaires Congolais.
« C’est un combat pas seulement du Chef de l’Etat mais de tous les Congolais. La sous-traitance n’est pas seulement dans le secteur de mines mais dans tous les secteurs d’activités économiques du pays », a expliqué le directeur général de l’ARSP.
Miguel Katemb a présenté le planning de son action depuis sa prise de fonctions, il y a dix mois. Il a fait savoir qu’il a commencé par la sensibilisation et la vulgarisation de cette loi qui n’était pas connue du grand public, insistant sur le fait que la sous-traitance concerne tous les secteurs.
« Nous avons vulgarisé cette loi dans toute la République pour informer et former la population sur l’entrepreneuriat et qu’elle s’approprie cette loi. Après la vulgarisation « , a-t-il dit, » nous avons commencé l’implémentation des réformes notamment l’attribution des attestations d’enregistrement qui étaient définitives mais ont été modifiées pour une durée de trois ans. Il a révélé que » sur 80% d’entreprises enregistrées, les Congolais n’étaient que des figurants. On a d’abord suspendu toutes les attestations déjà délivrées. On a trouvé de mécanismes pour résoudre cette exploitation de Congolais qui étaient victimes de cette escroquerie ».
Ainsi, nous avons délivré des attestations d’enregistrement avec une validité de 3 ans. C’est pour permettre de nous rassurer que l’entreprise est en conformité avec la loi. Il a cité aussi dans le cadre des réformes, la formation des Officiers de police judiciaire (OPJ), ainsi que leur équipement. Ils ont acquis une formation de qualité avant de se lancer dans le contrôle en tenant compte du respect du climat des affaires.
Le troisième volet concerne le contrôle de conformité, à Kinshasa et l’ex-Katanga, sur le respect des dispositions légales, accordant 51% des parts aux Congolais et 49% aux expatriés. Il ressort de ce contrôle que le nombre croissant d’entreprises qui détiennent l’attestation d’enregistrement, passant de 3.500 en 2020 à 14.500 en 10 mois, ajoutant que l’ARSP ambitionne d’atteindre plus d’un million. ACP/