Uvira, 2 juillet 2025 (ACP). – Le gouverneur du Sud-Kivu et enseignant d’université, Jean-Jacques Purusi, s’est engagé à Uvira dans l’est de la République démocratique du Congo à commencer à dispenser les cours aux universités locales afin de contribuer à la formation des jeunes étudiants, a appris l’ACP, mercredi de source officielle.
« Ne pouvant plus dispenser les cours à l’Institut supérieur pédagogique de Bukavu et à l’Université catholique de Bukavu, nous avons contacté les responsables des universités locales d’ici de nous trouver une charge horaire dès la semaine prochaine afin que nous puissions commencer à dispenser les cours à nos jeunes étudiants ici à Uvira », a déclaré le gouverneur du Sud-Kivu, Pr. Jean-Jacques Purusi Sadiki.
Il a par la suite envoyé un message solennel à ses collègues enseignants et professeurs des universités, que même dans les zones occupées par les rebelles où ils se trouvent notamment à Bukavu, de faire très bien leur travail et qu’ils n’acceptent pas d’être trompés par l’ennemi.
« Quand est-ce qu’un ennemi peut nommer un comité de gestion notamment à l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) et on accepte ça. Qui est ce responsable qui a le cerveau normal qui doit accepter qu’un rebelle venant du Rwanda puisse nommer un comité de gestion et que les professeurs, Chef des travaux et assistants acceptent ces bêtises ? », s’est interrogé l’autorité provinciale.
Le Chef de l’exécutif provincial a fait savoir qu’il a demandé au ministre de la Fonction publique, de retirer sur le listing de paie, tous ces gens qui se sont fait nommer dans le comité de gestion et dans l’administration publique, leurs ravir des numéros matricules afin d’engager des gens loyaux.
« Tôt ou tard, tous ces massacres, pillages et violations grave des droits de l’homme qui sont commis par la rébellion seront punis. Ces gens qui se sont alliés aux rebelles ne peuvent pas nous résister. Ceux qui ont tué les civils à Nyamugo, Funu et sont en train de tuer partout, nous allons les ramasser et sommes en train de préparer les dossiers. Ça touche aussi le Wazalendo, les militaires et tous ceux qui violent les droits de l’homme », a-t-il conclu.
ACP/C.L.