Tenue à Kinshasa d’un atelier national de présentation et de validation du plan prioritaire de relance de la pêche en RDC

Kinshasa, 22 avril 2021 (ACP).-  Le secrétaire général au ministère de la Pêche et Elevage, Ezéchias Mahamba a procédé jeudi à l’ouverture de l’atelier national de présentation et de validation du plan prioritaire de relance de la pêche (PPRP) en République démocratique du Congo (RDC), qui se tient à l’hôtel Beatrice à Kinshasa, avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Cet atelier, qui est organisé du 22 au 23 avril 2021, réunit les principales parties prenantes publiques et privées du secteur de la pêche en RDC. Il s’agit notamment des membres du comité technique préparatoire (CTP)  impliqués dans la formulation du plan prioritaire de relance de la pêche en RDC, des personnes-ressources nationales des administrations (pêche, environnement, développement rural, recherche, économie, budget et finance), des centres de recherche, des acteurs de la société civile (ONG) et du secteur privé de la pêche en RDC.

Le secrétaire général au ministère de la Pêche et Elevage, Ezéchias Mahamba a, dans son mot d’ouverture, remercié la FAO pour avoir promptement réservé une suite favorable à la requête du ministère de la Pêche et Élevage en mettant en place un mécanisme d’assistance technique qui a permis de produire le plan prioritaire de relance de la pêche. De son côté, le délégué du représentant de la FAO en RDC, Judicaël Panzu a indiqué que ces assises qui réunissent plus d’une cinquantaine de participants en virtuel et en présentiel jeudi et vendredi, constituent le couronnement des efforts conjoints entre le gouvernement congolais et la FAO pour donner à la RDC un outil opérationnel de planification, de gestion et de relance des activités de pêche en appui aux politiques de développement durable de ce secteur.

Il a rappelé que la RDC est la deuxième réserve mondiale d’eaux douces après le Brésil. Elle regorge de nombreux cours et plans d’eaux poissonneux dont le potentiel halieutique a été estimé par la FAO à 707.260 tonnes exploitables annuellement et capable d’améliorer les standards nutritionnels de la population. Cette disponibilité des ressources halieutiques fait de la pêche un secteur vital, actif et attractif qui mobilise de milliers d’acteurs qui en tirent l’essentiel de leurs moyens d’existence en termes d’emplois et de revenus pour les ménages, a ajouté M. Panzu. Il a insisté que sur le plan économique, la pêche procure des devises pour le pays.

Pour gérer mieux ce secteur vital et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population, le gouvernement congolais avait adressé à la FAO en juillet 2019, une requête d’assistance technique préparatoire pour l’actualisation du Plan Directeur des Pêches de la RDC de 1987 élaboré avec l’appui de la FAO pour une durée de dix ans. Ce Plan est devenu à ce jour obsolète car, non seulement il ne cadre plus avec les réalités actuelles et les nouveaux enjeux et défis du secteur au regard de l’évolution de la situation démographique, économique, politique, juridique, stratégique, institutionnelle et technologique du pays, mais aussi du fait que de nouvelles thématiques et approches de développement ont émergé entre-temps. Conformément à son mandat d’apporter l’assistance technique aux États membres dans ses domaines de compétences, la FAO a accepté cette requête du gouvernement congolais, et a mobilisé les ressources financières et humaines qualifiées nécessaires pour apporter cette assistance technique sur l’actualisation du Plan Directeur des Pêches en vue de doter la RDC d’un outil efficace de gestion durable de ses ressources halieutiques. ACP/

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