Kinshasa, 11 avril 2024 (ACP).- L’opposition togolaise a appelée jeudi à Lomé ses membres à manifester contre la nouvelle constitution du pays qualifiée de ‘’coup d’état constitutionnel‘’ lors d’une conférence de presse, a appris l’ACP des organisateurs.
« Ce changement de constitution, en réalité, il n’y a pas d’autres mots que de dire qu’il s’agit d’un véritable coup d’État, nous ne pourrons que contester, manifester, nous poursuivons donc les manifestations les 12 et 13 avril », a déclaré Komi Wolou, président du Parti socialiste pour le renouveau.
« Ce coup d’État est en train d’être organisé dans notre pays par l’Assemblée nationale avec la bénédiction du Chef de l’État », a-t-il ajouté.
« Ce changement de constitution, en réalité, il n’y a pas d’autres mots que de dire qu’il s’agit d’un véritable coup d’État, nous ne pourrons que contester, manifester, nous poursuivons donc les manifestations les 12 et 13 avril », a déclaré Komi Wolou, président du Parti socialiste pour le renouveau.
« Ce coup d’État est en train d’être organisé dans notre pays par l’Assemblée nationale avec la bénédiction du Chef de l’État », a-t-il ajouté.
Après l’adoption par les députés de la nouvelle constitution togolaise, contre laquelle l’opposition compte manifester les samedi 12 et dimanche 13 avril 2024, le pays annonce des élections législatives le 29 avril.
La conférence de presse s’est tenue au siège de l’Alliance nationale pour le changement, pour une mise au point consistant à démentir les propos du ministre de l’Administration territoriale. Celui-ci invoquait, lundi 8 avril dernier, des risques à l’ordre public et des délais d’autorisation non respectés par l’opposition. Cela justifierait, selon lui, l’interdiction à manifester.
Ces arguments ont été contestés jeudi 11 avril par les membres de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, des membres du FDR, de l’Addi ou du PSR. Autant de partis d’opposition qui maintiennent donc leur appel à manifester contre la nouvelle constitution togolaise, comme l’a expliqué Komi, du Pacte socialiste pour le renouveau.
« Donc nous manifesterons le 12 et le 13 avril 2024, cela s’inscrit dans le cadre, je dirais, d’un devoir constitutionnel de résister à un coup d’État constitutionnel, qui est plus pernicieux même qu’un coup d’État militaire », a-t-il conclu.
ACP/ODM