Kinshasa, 14 décembre 2023(ACP).- La mise en place d’un programme d’échanges de compétences entre les universités congolaises et celles européennes a été relevée lors d’un entretien jeudi à Kinshasa avec un expert international ressortissant de la République démocratique du Congo(RDC).
« Il faudra que les universités congolaises se mettent en ordre de bataille comme au Sénégal où s’observe un dialogue entre étudiants africains et européens à travers un programme d’échange des compétences, de transfert de technologie », a déclaré l’Ir Justin Kabongi, représentant de la grande Ecole d’ingénieurs de l’île de France
« Nous sommes prêts à le faire en tant que représentant de 12 universités européennes et d’Afrique centrale. Nous l’avons fait au Sénégal, en Côte d’ivoire, au Cameroun et au Gabon et, nous avons décidé de venir chez nous en République démocratique du Congo », a-t-il précisé.
Ayant hérité du système éducatif belge, la République démocratique du Congo a besoin, selon Ir Justin Kabongi, de s’aligner sur le système éducatif international, « chose faite actuellement avec la mise en place du système LMD( licence, master, doctorat), pour une licence en 3 ans contre 5 ans dans le passé ».
Toutefois, cette formation universitaire doit être associée à la création des entreprises, permettant ainsi aux étudiants d’aller aux études tout en apprenant un métier, a-t-il fait savoir.
« Si nous voulons l’émergence dans ce pays, l’enseignement supérieur doit être le moteur du changement et du développement avec des programmes d’enseignement cohérents, des programmes de formation courts ainsi que la formation continue ou la spécialisation », a-t-il soutenu.
« Nous sommes très contents de ce que nous avons vu sur le terrain, nous avons visité l’état actuel des universités du pays, sous la conduite du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Mohindo Nzagi. Le secteur éducatif est un acquis positif pour le bilan du Président candidat Félix Tshisekedi, avec un système qui est maintenant sur le rail, avec des partenaires qui écoutent maintenant le Congo et qui acceptent nos diplômes à l’extérieur »,.
« C’est pourquoi nous souhaitons que le candidat N° 20 soit réélu, pour le rayonnement de la République démocratique du Congo dans les 5 ans à venir », a-t-il conclu.
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