Une ambulance médicalisée et un lot de médicaments remis à la Clinique de l’Assemblée nationale

Kinshasa le 19 février 2021 (ACP).- Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Vital Banywesize,  a réceptionné, au nom du président et des membres de la Chambre basse du Parlement,   une ambulance médicalisée et un lot de produits pharmaceutiques, comprenant 2 concentrateurs pour la prise en charge des maladies respiratoires, des antibiotiques, des désinfectants, etc.

« Nous adressons des remerciements au gouvernement, par le biais du ministre de la Santé sortant, pour avoir été inspiré par rapport aux besoins réels que nous éprouvons ici au Parlement. La sécurité sociale des députés est dans nos attributions. Le contexte de COVID-19 dans lequel nous travaillons et les soins des députes exigent que nous ayons non seulement des intrants médicaux mais aussi une ambulance pour les évacuations en cas d’accidents et des maladies », a souligné Vital Banywesize.

Le 2ème vice-président en a profité pour communiquer au ministre de la Santé les effectifs de la population qui fréquente quotidiennement le Palais du peuple.

«  Pour votre information, nous avons 500 députés, 500 assistants parlementaires,, 600 administratifs et leurs dépendants. Nous sommes donc une population estimée a près de 15 mille personnes qui demande une couverture sanitaire », a-t-il dit, avant de formuler une demande d’instituer le Parlement congolais  en une aire de santé.

« C’est vous qui connaissez combien des personnes font une aire de santé. Mais d’ores et déjà, nous sommes contents parce que vous nous identifiez parmi les aires de santé que compte notre pays », a-t-il encore dit, promettant  au ministre de la Santé, Dr Eteni Longondo,  de faire bon usage de cette donation du gouvernement.

De son côté, Dr Eteni Longondo a estimé que cette donation va permettre la prise en charge des   députés qui participent à la gestion du pays.

« Par rapport aux informations que nous avons reçues, c’est un espace qu’on ne sait pas appeler une clinique parce qu’on ne sait pas concevoir que dans une structure médicale qu’il n’y ait pas de laboratoire, ni de matériels de base pour poser le diagnostic. Nous allons visiter cet espace et en faire une clinique véritable pour que, quand un député se sent mal à l’aise pendant la plénière, que cet espace le prenne en charge, surtout pour les premières urgences avant d’être transféré dans une clinique attitrée », a-t-il rassuré, indiquant que ce n’est qu’un début et avec l’ambulance médicalisée, il y a moyen de commencer la prise en charge du patient.

Le ministre de la Santé a, pour ce faire, annoncé une formation pour infirmiers et médecins en vue de la prise en charge à partir dés équipements médicaux de cette ambulance. ACP/kayu

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