Kinshasa, 23 Février 2021(ACP).- Une membre danoise de la mission de recherche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) partie à Wuhan enquêter sur l’origine du nouveau coronavirus a critiqué des médias occidentaux pour avoir déformé les informations sur la coopération avec les autorités chinoises, ont rapporté mardi, les médias internationaux, citant le quotidien danois Politiken.
« Il y avait beaucoup de données prêtes à notre arrivée« , a ainsi déclaré dans une interview Thea Kolsen Fischer, épidémiologiste à l’Université de Copenhague.
Les sources indiquent qu’un article paru le 12 février dans le New York Times a accusé des scientifiques chinois d’avoir refusé de partager des données importantes sur les premiers jours de la pandémie, citant des enquêteurs indépendants de l’OMS.
« Nous avions un respect mutuel pour les points de vue et les compétences de chacun », a dit Mme Fischer, louant la coopération entre l’équipe de l’OMS et les experts chinois sur les données et les hypothèses au cours de leur mission d’un mois.
L’experte a félicité l’équipe de l’OMS et les experts chinois pour avoir réussi à rester à l’écart de tout intérêt politique majeur.
« Je ne saurais trop insister sur le fait que le voyage a été enrichissant. Il a dépassé toutes les attentes à bien des égards. Lorsque nous avons eu des discussions au sein de l’équipe d’experts, cela n’a reposé que sur des données et de la documentation », a-t-elle déclaré.
L’équipe internationale est arrivée à Wuhan le 14 janvier et a formé un organe conjoint avec des experts chinois dans le cadre de l’étude mondiale sur les origines du nouveau coronavirus.
Lors d’une conférence de presse le 9 février, cet organe a estimé qu’un incident de laboratoire était « extrêmement improbable » comme cause du fléau. Il a jugé que son apparition via un hôte intermédiaire animal était le moyen de transmission « le plus probable ».
Une transmission ou une introduction directe par le biais de la chaîne du froid est également une possibilité. ACP/Fng/Cfm/GGK/Thd