Kinshasa, 16 octobre 2022 (ACP).- Les participants à la 1ère Biennale pour la culture de la paix du Comité économique de l’Afrique centrale (CEEAC), tenue du 14 au 15 octobre courant à Kinshasa, se sont penché sur les différents conflits armés qui secouent cette sous-région africains.
Lors de la clôture des travaux, le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de la CEEAC, Mangaral Banté a relayé le message du président de la Commission de cette organisation, Gilberto Da Piedade, appelant les participants à prendre à bras-le-corps les préoccupations majeures de la sous-région notamment les conflits armés.
Les prestations développées par des spécialistes ont abouti à des recommandations susceptibles d’alimenter le travail de la commission, afin qu’elles servent de fil conducteur pour son institution.
Au terme de ces assises, axées sur le thème : « African Peace and Security Architecture (APSA@20): Défis et perspective pour faire taire les armes en Afrique Centrale : Rétrospection et analyse prospective », les participants ont eu, tour à tour, à situer la paix et la sécurité en Afrique centrale dans un ordre mondial complexe et passer en revue les vingt ans de l’African peace and security architecture (APSA) et de sa contribution aux efforts du rétablissement et du maintien de la paix.
« C’est la base de cette réunion, qui met de plus en plus en évidence des initiatives à prendre et des efforts à consentir pour consolider la paix et la sécurité à travers des mesures de rétablissement de la confiance, et des dispositions à prendre dans le cadre du renforcement de l’alerte précoce et de la prévention des conflits », a dit Mangaral Banté.
Le PNUD salue le leadership de la CEEAC dans la mobilisation de toutes les énergies en faveur de la paix
Par ailleurs, le coordonnateur régional du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Fredrick Ampiah a, au nom du Représentant résident de son organisme, salué le leadership de la CEEAC dans la mobilisation de toutes les énergies pour faire reculer diverses menaces à la paix et à la stabilité et garantir un futur prospère à tous les peuples de la région.
« Promouvoir une culture de la paix requiert également de chacun d’entre nous, l’engagement dans l’action pour la paix, a-t-il souligné, tout en plaidant pour la mise en place d’instruments juridiques et des mécanismes de prévention des conflits. D’après lui, cette mesure est une réponse efficace aux épreuves affectant la paix et la stabilité dans les sociétés.
Le PNUD, a-t-il affirmé, attend maintenir l’élan de son partenariat avec la CEEAC notamment, à travers le suivi des recommandations de cette biennale. Fredrick Ampiah est convaincu que cette première rencontre va inaugurer un nouveau cycle d’actions pour la consolidation de la paix dans la sous-région.
ACP/