Kinshasa, 18 décembre 2021 (ACP).- Le chef de travaux Clarisse Botungu Moloto a soutenu, vendredi, dans la salle des promotions Mgr Luc Gillon à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), une thèse de doctorat en pédagogie intitulée « Efficacité interne de l’enseignement primaire dans la province éducationnelle de Kinshasa-Funa ».
Le récipiendaire a visé dans cette étude doctorale qui lui a valu le grade de docteur en pédagogie avec la mention « grande distinction », à évaluer les efficacités internes quantitatives et qualitatives de l’enseignement primaire dans la province éducationnelle Kinshasa-Funa ainsi que leur convergence, d’une part, et leur environnement socioéducatif et les ressources tant humaines que matérielles et financières allouées à ces écoles, d’autre part. Pour ce faire, il a dû recourir à une série d’épreuves et un questionnaire de l’environnement socioéducatif, administrés respectivement auprès des élèves et enseignants des écoles primaires. L’impétrant a soutenu que la technique documentaire lui a permis de puiser dans les palmarès des résultats scolaires, les annuaires de statistique et les apports de fin de l’année des données relatives aux ressources humaines, matérielles et financières consacrées aux écoles.
Il ressort de l’analyse statistique des données recueillies que l’enseignement primaire dans la province éducationnelle de Kinshasa-Funa, a une faible efficacité interne quantitative et qualitative, a-t-il dit, soulignant que ces deux aspects ne se rapprochent pas. Cette situation, a poursuivi Clarisse Botungu Moloto, est la résultante de l’insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières allouées à ces écoles et de leur environnement socioéducatif qui laisse à désirer.
Pour la réforme profonde de l’enseignement primaire
L’impétrant a formulé dans cette thèse, des recommandations allant dans le sens de réformer en profondeur l’enseignement primaire en vue de son efficacité interne. Le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (MEPSP) en RDC doit réaliser son objectif qui est celui de rendre l’enfant capable d’écrire, de lire, de calculer, de comprendre et de s’exprimer en langue congolaise et en langue française, au terme de son cycle d’études primaires, a soutenu le récipiendaire. Les professeurs Mathieu Kabeya Kadiebue, Alphonse Masandi Milondo et Delly Lufungula Mubiala, ont été respectivement promoteur et co-promoteurs de cette thèse. La séance académique a été présidée par le secrétaire général académique de l’UNIKIN, Eustache Banza Nsomwe, représentant le recteur.
ACP/