Université de Kinshasa : les enjeux électoraux du processus de 2023 expliqués aux étudiants

Kinshasa, 29 mai 2024 (ACP).- Les enjeux électoraux du processus de 2023 ont été expliqués mercredi aux étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin), au cours d’une conférence organisée sous le thème « Élections du 20 décembre 2023 en RDC : enjeux, défis et perspectives », à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. 

« Nous parlons aujourd’hui des jeux et enjeux électoraux autour de 13 axes principaux des processus  de 2023 car il est important que la population soient informe  parce qu’il y a beaucoup des critiques lié à ces sujets », a déclaré  Jérôme. M. Bonso, expert électoral.

 « Il m’a été demandé de porter un regard unique sur les échanges électorales de 2023 en RDC et leurs impacts sur quatre facteurs cycles de système électoral, le premier cycle c’était en 2006 a connu de 288  requetés en contestations des résultats,  le deuxième cycle en 2011 avec 510 requêtes, le troisième cycle  en 2018 avec  1.240  requêtes, et le quatrième cycle en 2023 avec plus de 1.850 requêtes en contestation des résultats », a-t-il  expliqué.

Il a fait savoir qu’il y’a deux  matières plus importantes à savoir : le concept processus électoral  et le cycle électoral. Le processus électoral  est une séquence des activités  suivie d’une manière cyclique et liée à un programme édicté par  le cadre légal.

« Si le processus est mal géré, il provoquerait le gaspillage des résultats », a-t-il dit.

En outre, Jérôme. M. Bonso a souligné que le cycle électoral  est une période pendant laquelle se déroulent de manière ininterrompue les activités pré-électorales, électorales, post électorales des scrutins.

Il a indiqué que l’élection ne doit pas être évaluée comme un fait isolé plutôt dans un cycle pour déceler les avancées et le recul.

Jérôme. M. Bonso a fait remarquer que les élections précédentes ont donné lieu à de nombreuses critiques de la part de toutes les parties prenantes relevant de griefs relatifs à certains faits dont : les multiples irrégularités, la faiblesse de compilation et de la traçabilité des résultats, le déficit de transparence des opérateurs de vote.

Pour sa part,  Le Pr. Ferdinand Kapanga a énuméré  quelques  critères de choix dans le vote. Pour l’élection présidentielle et les scrutins législatifs, il a parlé de la pluralité de voix.

Il a noté egalement en dehors de ces critères qui appartiennent au   système majoritaire, il s’agit des critères de stabilité à long terme, le critère d’adoption suite à un référendum et le critère de l’acceptation. ACP/

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