Kinshasa 24 juillet 2024 (ACP).- L’évaluation et la valorisation des réseaux de recherche en Afrique subsaharienne ont été évoquées mercredi, à la clôture d’un colloque international à l’Université de Kinshasa (Unikin) en République démocratique du Congo.
« Nous participants au colloque international sur les pratiques scientifiques en Afrique subsaharienne : regards croisés sur les représentations sociales, les usages et la consommation locale, avons recommandé la création des structures d’évaluation et de valorisation des réseaux de recherche pour trouver des solutions à la crise africaine dans tous les domaines à intégrer, notamment dans les politiques sectorielles de nos pays », a déclaré Christelle Mpongo, rapporteuse du colloque.
Les participants à ces assises ont suggéré la création d’un lobbying scientifique pour la promotion des résultats et du financement des recherches, ainsi que la mise en œuvre d’une commission ad-hoc pour résoudre le problème de statut spécial des savants africains et les mécanismes liés à leur couverture sociale.
D’autres recommandations formulées ont été basées sur l’utilisation systématique des spécialistes en sciences humaines et de la société, tels que les psychologues cliniciens et les socio-anthropologues.
Le Pr Pascal Mukonde, qui représentait le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique à ces assises, a remis des attestations de participation aux scientifiques venus des pays étrangers.
Il a, à cette occasion, annoncé la tenue au mois d’août prochain du premier Forum du génie scientifique congolais.
Organisé par le Centre de recherche indépendant et interdisciplinaire congolais (CRIIC), en partenariat avec l’Unikin, ce colloque international s’est penché sur 27 thématiques regroupées en trois axes, à savoir la science et développement, la problématique de la recherche scientifique en Afrique noire, les rôles des chercheurs et innovateurs praticiens dans la société.
Plusieurs scientifiques venus des Universités du Cameroun, du Congo Brazzaville, de la Côte d’Ivoire et du Bénin ont répondu favorablement à cette activité. ACP/