Violences sexuelles  en RDC : des mesures concrètes de renforcement de la lutte attendues (Conseil des ministres)

Kinshasa, 5 juillet 2025 (ACP).-Les  membres du gouvernement  congolais ont été instruits  par le Président de la République, à proposer chacun dans son secteur,  des mesures « concrètes,  mesurables et irréversibles « , visant le  renforcement de la lutte contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC), d’après le 50ème réunion du conseil des ministres.

« La ministre d’État des Affaires étrangères,  d’intensifier les démarches pour repositionner notre pays au Conseil de sécurité, le ministre d’État de la Justice et garde des sceaux  de donner des injonctions strictes contre les auteurs  et de proposer les réformes législatives nécessaires », à la Coordination Présidentielle en charge de la Jeunesse, des femmes et de lutte contre la traite de personnes, d’assurer le suivi,  produire des rapports périodiques, renforcer la redevabilité  et améliorer  l’accessibilité de la ligne verte 122.

« Le Président de la République a rappelé que les violences sexuelles liées au conflit continuent de défigurer notre Nation, de briser nos communautés et d’offenser notre humanité. Alors que nous aspirons à une République digne, stable et souveraine, il est impératif de traiter cette tragédie nationale avec rigueur et urgence, qui s’impose« .

Soulignant qu’en plus, en 2023, plus de 123 000 cas ont été officiellement recensés et des milliers d’autres l’ont été depuis par le CICR, Médecins sans frontières et les Nations Unies.

De 2020 à 2025, des actes de violences sexuelles se sont perpétrés dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et Tanganyika  et qui ont été documentés au sein de nos forces de sécurité FARDC, PNC et autres services publics.

« Ces faits d’une gravité extrême engagent désormais la responsabilité du commandant suprême tant dans l’armée que dans la police nationale. Personne ne saurait s’y dérober des actes commis sous son autorité même les volontaires pour la défense de la patrie  Wazalendo doivent recevoir les directives claire à ce sujet« . 

Le président de la République a rappelé que notre pays a signé en 2013 un communiqué conjoint avec les Nations Unies, renforcé en 2019 par un an de donne contraignant que ces engagements doivent être appliqués sans délai.

ACP/C.L.

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