Kinshasa, 25 mai 2024 (ACP).- Le secrétaire américain à la Défense a désigné samedi au Pentagone aux Etats – unis d’Amérique le Kenya, pays d’Afrique non membre de l’OTAN, comme partenaire majeur en matière de sécurité, a-t-on appris de source officielle américaine citée par les médias internationaux.
« Les États-Unis réservent cette désignation aux partenaires proches qui ont des relations de travail stratégiques avec nos militaires et nos civils de la défense. Cette désignation souligne notre relation étroite avec le Kenya et témoigne de notre profonde appréciation de vos contributions à la paix et à la sécurité en Afrique et au-delà », a déclaré Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense.
M. Austin, qui a accueilli le président kenyan William Ruto au Pentagone pour des entretiens bilatéraux, s’est fait l’écho du président Joe Biden, qui a félicité le Kenya cette semaine, pour son intervention en Haïti.
Le président Joe Biden avait annoncé auparavant son intention de désigner le Kenya comme un allié majeur non membre de l’OTAN, en reconnaissance du partenariat croissant entre les deux pays en matière de sécurité.
Le ministre de la Défense kényan Aden Bare Duale était présent aux côtés de William Ruto, pour discuter avec le Secrétaire à la Défense des États-Unis, de la coopération en matière de sécurité antiterroriste.
Par ailleurs, William Ruto, Président du Kenya a exprimé sa gratitude : « je dois dire avec beaucoup de gratitude que la signature, hier, de l’extension des installations de Manda Bay, contribuera grandement à renforcer les capacités nécessaires à la sécurité du Kenya et, en particulier, à la lutte contre le terrorisme que nous menons conjointement dans notre région », a-t-il déclaré.
En outre, quelque 1.000 policiers kényans devraient arriver prochainement en Haïti, dans le cadre d’une mission multilatérale de soutien à la sécurité visant à lutter contre la violence des gangs. L’idée d’impliquer la police kenyane dans une crise survenant à des milliers de kilomètres du pays a tout de même suscité des contestations à Nairobi. ACP/KHM