Kinshasa, 15 Novembre 2022 (ACP).- 30 Journalistes ont été formés lundi sur la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU), par le centre carter en collaboration avec l’ONG l’UPR info, au cours d’une session d’orientation organisée dans la salle « Floribert Chebeya » dans la commune de Ngaliema.
« L’Examen périodique universel est un processus qui consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble de 193 Etats de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme, autrement, il permet à chaque Etat de régulièrement rendre compte du respect de ses engagements sur les questions liées au droit de l’homme », a indiqué la chargée de programme de UPR info, Mme Tenar Lorente.
Elle a poursuivit qu’il s’agit d’une innovation du conseil des droits de l’homme reposant sur le principe d’égalité de traitement de tous les pays, donnant à tous les membres l’occasion de déclarer les mesures qu’ils ont pris pour améliorer la situation des droits de l’homme dans leurs pays respectifs et pour surmonter les obstacles à l’exercice de ces droits.
Le processus de cycle de l’EPU se décompose en 3 phases à savoir : avant, pendant et l’après examen, notons que la RDC est à son 3ème cycle d’évaluation du respect des recommandations lui fournies par les Etats parties. Les organisations de la société civile et les agences des Nations Unies sont en pleine rédaction du rapport à mi- parcours des différentes recommandations issues du deuxième cycle.
Rôle des médias sur la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’EPU
De son côté la directrice exécutive de UPR info Mona M’bikay a indiqué que les médias sont essentiels au renforcement de l’impact de l’EPU, car ils en élargissent la portée en atteignant un large public, ils contribuent à sensibiliser aux droits humains et à rappeler les obligations des États en la matière.
« L’objectif de cette session d’orientation est de renforcer l’engagement des professionnels des médias dans le processus de l’EPU, une fois formé, le journaliste doit être capable d’informer sur ce processus, participer et organiser des conférences de presse sur l’EPU et les droits humains tant au niveau national qu’international, assurer le suivi en publiant des articles et en réalisant des reportages en vue d’une diffusion ciblée de l’information », a-t-elle relevé.
Mené par le conseil des droits de l’homme à Genève, le processus de l’EPU a commencé en 2006, il compte jusqu’à ce jour trois cycles dont le troisième a commencé en Mai 2017, un cycle étant de quatre ans et demi, signale-t-on. ACP/Kayu/Thd/Awa