Boma, 16 juin 2025 (ACP).- L’ambassadeur de France en République démocratique du Congo a, lors de son séjour lundi à Boma, dans le sud-ouest du pays, visité quelques sites retenus pour la réalisation des travaux inscrits dans le cadre du projet ville durable financé par la France, a appris l’ACP lundi de source officielle.
« En ce qui concerne la visite officielle de son excellence monsieur l’ambassadeur, elle s’inscrit dans le cadre de la visite des sites qui ont été retenus dans le cadre du projet. Il faut souligner ici que le projet a deux parties. La partie subvention qui démarre déjà, il était important à monsieur l’ambassadeur de visiter ces sites-là. Et puis la partie prêt qui avait déjà été ratifiée au niveau du parlement. Pour nous c’est un grand soulagement que les travaux démarrent dans notre ville de Boma », a indiqué Claudelle Phemba Kiadi, maire intérimaire de Boma.
L’ambassadeur de la France, Rémi Maréchaux, qui était accompagné par la directrice pays de l’Agence française de développement (AFD), Safia Ibrahim, a visité l’ancien complexe sportif d’ELBEMA où devrait être construits un centre multisport, la salle des spectacles de Kalamu, le stade Socol, sous la guidance du maire intérimaire Claudelle Phemba et le ministre délégué à l’Urbanisme et habitat, Didier Tenge Litho.
Le diplomate français a fait savoir à la presse que ce projet ville durable vise à adapter les infrastructures de la ville de Boma face au changement climatique et ses conséquences. Il sera également dupliqué dans d’autres villes du pays.
« On parle d’un projet qui va durer 4 ans et c’est un projet qui vise à adapter les infrastructures de la ville de Boma au changement climatique, adapter aussi le réseau d’assainissement, le réseau routier, le réseau électrique. C’est la première partie. La deuxième partie c’est répondre plus directement aux attentes de la population, travailler avec des associations des jeunes, associations des femmes, les composantes du projet ont été identifiées par un dialogue », a indiqué Rémi Maréchaux.
Le coût de ce projet est évalué à 50 millions d’euros dont 10 millions en termes de subvention et 40 millions en termes de prêt. ACP/JF