Kinshasa, 23 janvier (ACP).- Certains kinois en République démocratique du Congo interrogés lundi par l’ACP, ont témoigné leur satisfaction suite au prolongement de 25 jours de la période de l’enrôlement des électeurs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Cela valait la peine, je suis tout à fait d’accord que la centrale électorale ait prolongé ce processus d’enrôlement des électeurs puisque nous sommes très nombreux à Kinshasa, un seul mois était insuffisant pour enrôler des millions d’habitants », a dit Ponpon Bafuka, analyste politique indépendant.
« Avec tous les engouements qu’enregistraient les centres d’inscription, il fallait qu’on trouve une solution, et je pense même que moins de la moitié des kinois se sont enrôlés.
Je suggère à la CENI que les 25 jours d’ajout soient encore prolongés même d’un mois pour permettre à tout le monde d’avoir sa carte d’électeur », a-t-il poursuivi.
Bien que cette décision de la CENI soit saluée par plus d’un kinois, le jeune analyste congolais reconnait le travail abattu par cette institution d’appui à la démocratie.
« Je pense que la CENI fait bien son travail jusque-là, bien que l’on déplore certains couacs. Ce n’est que normal, car aucune œuvre humaine n’est parfaite », a déclaré l’orateur.
Pour Aristote Muamba, habitant de la commune de N’djili, ce temps de prolongation est d’autant plus nécessaire car il s’observe des files d’attentes devant les centres d’enrôlement, ce qui explique qu’un bon nombre de personnes ne se sont pas encore enrôlées.
Mme Paulvine Mwanza, habitante de Kimbanseke a appelé la CENI à organiser plus de sensibilisations pour booster certaines personnes, surtout ceux vivant dans les milieux périphériques à comprendre l’importance de l’enrôlement pour qu’ils s’enrôlent.
« Il faut également les gens que la CENI a affectés dans les centres d’enrôlement travaillent avec rapidité. Il faut sacrifier toute la journée pour obtenir la carte, alors que nous n’avons pas que ça à faire », a-t-elle déploré.
Depuis le début de l’enrôlement des électeurs, hormis les congolais des autres provinces, les kinois se bousculent au portillon pour obtenir leurs cartes d’électeur qui fait office de la pièce d’identité. ACP/