Mbandaka, 31 mai 2025(ACP).-Le bilan du Programme d’Appui à la Réforme de la Police Nationale Congolaise a été jugé satisfaisant à Mbandaka, province de l’Équateur dans l’ouest de la République démocratique du Congo par la cheffe de mission et représentante du DCAF (Centre pour la gouvernance du secteur de sécurité)lors d’un entretien avec l’ACP.
« C’est animée d’un fort sentiment de satisfaction que nous clôturons ces deux journées riches d’échanges.Grâce aux témoignages des différents groupes d’acteurs qui ont travaillé avec nous durant toutes ces années, je constate que la réforme de la police est bel et bien en marche à Mbandaka.On note des relations de rapprochement entre la police et les communautés,les acteurs de la Société civile travaillent plus aisément avec la police, le nombre de plaintes auprès de l’Inspection générale de la Police Nationale Congolaise (IGPNC) a augmenté,le CLSP (Comités locaux de sécurité de proximité) de la commune de Wangata est très actif, le financement et la mise en œuvre de quelques micro -projets développés suite aux diagnostics et plans locaux de sécurité apportent des solutions concrètes aux problèmes d’insécurité (…) autant d’exemples positifs »,a relevé Mme Fatoumata Sira Diallo.
Toutefois,en dépit de ce tableau positif présenté, elle reconnaît en même temps qu’il y encore des défis à surmonter : « Bien évidemment des défis subsistent, comme celui de renforcer la police à mieux sécuriser les communautés au niveau des territoires .Ces défis indiquent que les efforts doivent être poursuivis et redoublés au niveau du gouvernement pour que la réforme s’étende à tous les niveaux et touche toutes les couches de la population » a déclaré Dr Fatoumata, heureuse s’est elle dite,d’avoir côtoyé des hommes et des femmes courageux et engagés qui se battent au quotidien pour améliorer la qualité de vie dans leur ville.
Il sied d’indiquer qu’après plus de 3 ans d’accompagnement du processus de la réforme de la PNC dans la province de l’Equateur aux côtés de leurs partenaires dont la PNC, l’IGPNC, les autorités politico-administratives, les acteurs de la société civile et des médias, le programme d’appui à la réforme de la police (PARPIII) a entamé sa phase de clôture à l’issue d’un atelier de deux jours.
Dr Fatoumata a en outre indiqué que : « Les deux journées de travaux qui nous ont mobilisés avec nos partenaires de mise en œuvre s’inscrivent dans la stratégie de transfert des compétences à la partie nationale pour favoriser la pérennisation des acquis.
Nous avons vécu deux journées d’échanges, de partage, et de réflexions: d’échanges et de partage sur les réalisations, changements survenues, les expériences vécues, la contribution de l’UE à l’amélioration de la sécurisation des populations de la ville de Mbandaka; de réflexions sur les stratégies et actions à envisager pour pérenniser les acquis du programme car la réforme est un processus et les défis ne manquent pas » Ouvert et clôturé par le Vice -gouverneur Thomas Boyenge, représentant du gouverneur Bobo Boloko empêché, les organisateurs ont précisé par ailleurs que cet atelier de clôture du Bureau PARP3 à Mbandaka ténu du 29 au 30 Mai,ne constitue pas la fin de leurs activités, appelées à se poursuivre notamment avec la construction, la sensibilisation sur le processus de la réforme et le lancement de la deuxième phase de l’étude d’impact et de perception des policiers.
ACP/C.L.