Mbandaka, 08 octobre 2023 (ACP).- La société civile de l’Equateur (SOCIPEQ) a procédé, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, en Nord-Ouest de la République démocratique du Congo, à l’évaluation du processus électoral, a appris l’ACP samedi de source de la société civile.
« Plusieurs mandataires publics dont les candidatures ont été retenues par la commission électorale nationale indépendante ( CENI) continuent à prester dans leurs fonctions en violation de l’article 10 alinéa 5 de la loi électorale qui dispose que sont inéligibles les mandataires actifs dans les établissements publics ou entreprises du portefeuille ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures : du dépôt de leurs lettres de démission », a constaté avec regret le président de la société civile de l’Equateur, M. Fabien Mungunza Mangumbe.
Il a, en outre poursuivi que « ces faits participent à la décrédibilisation dudit processus par une partie de la population. A ce titre, la SOCIPEQ recommande au président de la CENI de se saisir de ce dossier urgemment en vue de crédibiliser ce processus qui joue un rôle notable dans le processus démocratique de la République démocratique du Congo ».
Outre le constat fait sur le processus électoral, le président de la SOCIPEQ, Fabien Mungunza Mangumbe a, par ailleurs abordé la problématique de la rentrée scolaire où il a fait remarquer qu’en ce qui concerne la rentrée scolaire 2023-2024, «la société civile de l’Equateur a également identifié les violations des dispositions pratiques quant à ce. Il s’agit de : monnayage des inscriptions, vente des objets scolaires dans les écoles, exigence de paiement des acomptes des frais, paiement des frais connexes illégaux, exigence des frais de réinscription ainsi que le fait de chasser les élèves pour diverses raisons ».
De tout ce qui précède, la SOCIPEQ invite les autorités politico-administratives compétentes tant nationales que provinciales, à prendre des dispositions afin que les contrevenants puissent répondre de leurs actes que la société civile de l’Equateur considère comme antivaleurs, susceptibles de nuire à l’opinion dans les jours à venir, rapporte-t-on.
ACP/C.L.