Mbandaka, 18 septembre 2023 (ACP).- La gouvernance et la politique environnementale, a fait l’objet d’un point à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, en République démocratique du Congo, organisé par l’Association des Médias associatifs et communautaires de l’Equateur(AMACEQ), a appris l’ACP.
« A l’occasion cette première conférence de presse trimestrielle de la seconde année du projet 3R-Republique démocratique du Congo exécuté par l’AMACEQ, avec l’appui technique de l’internews sur les financements combinés de la coopération suédoise et USAID ,en cette deuxième année nous avons déjà produit deux magazines radiophonique sur la thématique : violences sexuelles basées sur le genre avec le sujet intitulé : sensibilisation de la communauté sur la prise en charge médicale gratuite des victimes de violences sexuelles, diffusé sur 8 radios communautaires partenaires », a indiqué le secrétaire exécutif de l’AMACEQ, Peter Gbiako.
« Hormis cela chaque trois mois nous organisons une conférence de presse avec 50 journalistes en majorité les femmes, pour cette nouvelle année nous avons intégré les médias en ligne et la presse écrite, et nous allons produire deux Magazines « TOLOBELA YANGO » sur la thématique : Gouvernance et politique environnementale. Nous recherchons les partenaires pour la formation des journalistes de Mbandaka et les 7 territoires de la province de l’Equateur», a-t-il renchéri.
Pour sa part le premier intervenant, le président du cadre de concertation de la société civile à l’Equateur, M. Fabien Mungunza a expliqué que «Le rôle que nous avons à jouer est celui qui est reconnu par le cadre juridique congolais qui reconnaît à la société civile. En tant que citoyen, nous avons l’obligation de demander les comptes à ceux qui nous gouvernent à travers le mécanisme de contrôle citoyen de l’action publique, nous avons l’obligation de faire le monitoring pour faire en sorte que ce qui ne va pas dans la gouvernance puisse être rélevé et invité les gouvernants à pouvoir changer le fusil d’épaule ».
Et d’ajouter que : « Nous sommes également dans une position charnière entre la population et les gouvernants dans le sens où nous avons l’obligation de répertorier les différents problèmes auxquels la population est confrontée et pour faire un document de plaidoyer auprès des autorités en vue d’ apporter les réponses appropriées . Nous avons le devoir d’éduquer les communautés dans le cadre de la citoyenneté responsable et le cadre de la lutte anti érosive dont l’homme est principal facteur de érosions à travers un certain nombre d’actes ».
De son côté le deuxième intervenant, le Bourgmestre de la Commune de Wangata, M. Trésor Elongama a ponctué son intervention sur la sensibilisation de la population au respect des normes urbanistiques en soulignant que « Nous devons sensibiliser la population au respect des normes urbanistiques ce qui va leur pousser à la prise de conscience pour faire face au phénomène d’érosion ,la communauté doit s’impliquer dans les pistes de solutions ,la pluie ,la végétation et le sol sont les facteurs qui favorisent les érosions ».
Signalons que plusieurs journalistes des radios locales, média en ligne et presse écrite ont pris part à cette conférence de presse tenue dans la salle de l’excellence à l’Institut supérieur pédagogique ISP-Mbandaka.
ACP/ODM