Mbandaka, 11 janvier 2025 (ACP) – Un appel a été lancé lors d’une interview accordée à la presse, samedi, à Mbandaka, province de l’Equateur, à l’ouest de la République démocratique du Congo, pour intégrer la langue des signes dans la Constitution.
« Lors de notre séjour à Kinshasa pour célébrer notre journée, nous avons également réfléchi au débat actuel concernant la révision de la Constitution. Nous sommes favorables à ce changement car elle est rédigée en quatre langues nationales. Il est donc nécessaire d’ajouter une cinquième langue, celle des signes », a expliqué M. Patrick Isefe Bombolo, coordonnateur de l’association chrétienne des personnes handicapées(ACPH).
Il a ajouté : « notre Constitution actuelle ne reconnaît pas l’administration des personnes vivant avec un handicap. De plus, d’autres lois adoptées lors de forums ne sont pas mentionnées dans la Constitution. Par exemple, dans le domaine de la construction, on observe que certains construisent des maisons à étages sans tenir compte des dispositifs pour les personnes handicapées ; tout est conçu uniquement pour les personnes valides. Il est donc essentiel que notre Constitution prenne en compte des lois telles que celles-ci ».
Il a conclu en disant : « Même dans les bus, les valides et les personnes handicapées sont mélangés. C’est pourquoi, avec notre ministre de tutelle, Mme Irène Sambo et notre président de la Ligue du Grand Équateur, M. Papy Mpinsomi, nous avons convenu qu’il est important de modifier cette Constitution. Nous soutenons pleinement l’initiative lancée par le président de la République à cet égard ».
Il convient de noter que cette interview a eu lieu après une réunion du comité directeur de l’association durant laquelle trois points étaient à l’ordre du jour : le retour sur le séjour du coordonnateur à Kinshasa, les perspectives d’avenir et les préparatifs pour la sortie officielle de l’association.
ACP/UKB