Lubumbashi, 28 décembre 2021 (ACP).- La presse écrite de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, a été appelée à privilégier la clarté, la concision et la précision dans leur reportage et surtout de se débarrasser du style protocolaire afin d’améliorer la qualité d’information et accrocher les lecteurs.
Cette invitation a été lancée au cours d’un atelier de formation des journalistes de la presse écrite axée sur le thème » journaliste-reporter : redynamiser les performances de la presse écrite », organisée lundi dans la salle Wallonie Bruxelles à Lubumbashi, par Wallonie Bruxelles en partenariat avec l’étude et promotion des entreprises EPE SARL.
Dans son exposé, le doctorat en sciences de l’information et de la communication, Didier Makal a indiqué que le journaliste doit maîtriser son milieu pour localiser l’information et dénicher ce qui peut intéresser le publique.
Il a instruit les journalistes à user les deux sons de cloche dans l’analyse de fait tout en gardant son sens en vue de rencontrer l’intérêt du Publique. Le journaliste doit être mieux informé, a-t-il souligné avant de les inviter à jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et sur les sites web des associations pour être à la page.
Le travail du journaliste repose sur la confiance du public
Le travail du journaliste repose sur la confiance que le Publique a au media, où il œuvre, a souligné Didier Makal.
A ce sujet, il a demandé aux journalistes de crédibiliser l’information en la recoupant et en la confrontant avec plusieurs sources, avant de la diffuser ou de la Publier.
L’objectif principal de cet atelier est d’éveiller les journalistes de la presse écrite à faire un travail de qualité, a fait savoir l’éditeur du journal mine et Industrie magazine, Jean-Jacques Kalonji.
Il a à cet effet, invité les journalistes à connaitre leurs Droits et leurs devoirs, pour ne pas être manipulé et faire d’eux les marketeurs.
L’agenda, instrument indispensable d’un journaliste
L’agenda est un instrument indispensable d’un journaliste qui lui permet
d’élaborer la prévision des reportages dans la rédaction, a déclaré Didier Makal.
Il a saisi cette occasion pour instruire les journalistes à inculquer l’usage d’agenda pour ne pas travailler sous pression.
Selon lui, chaque maison de presse doit avoir un agenda rédactionnel pour qu’aucune information ne lui échappe. Pour améliorer l’image de la presse écrite, les participants à cet atelier ont après un exercice d’échange d’opinions, souhaité que le gouvernement provincial identifie les maisons de presse, pour se rendre compte de leur travail en vue de les subventionner. ACP/ ZNG/OB/MNI/MMC/KAF/KMT