Lubumbashi, 18 octobre 2020 (ACP).- La présidente de la commission parlementaire des droits de l’homme de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, chargée d’examiner la situation sécuritaire des villes de Lubumbashi et Kasumbalesa, Mme Komba Maka Liliane, a fait savoir aux membres du bureau de cette assemblée que les appels à la haine tribale seraient à la base de la criminalité qui sévit dans ces deux villes précitées.
Elle l’a fait savoir au cours de la séance plénière de la session ordinaire de septembre 2020 tenue mardi au bâtiment du 30 juin à la commune de Lubumbashi, sous la direction du président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, Freddy Kashoba Luby Kibwe.
Mme Komba Maka Liliane, a ajouté que parmi les causes, figure l’absence de l’autorité de l’Etat pour les militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. D’après elle, ces militants qui se font passer pour des intouchables créent parfois des check-point en prélevant illégalement des taxes à la frontière entre la RDC et la Zambie. Elle déplore également des actes impunis commis par les éléments de la jeunesse de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo, JUNAFEC. Ces derniers perçoivent aussi illégalement des taxes auprès des marchands pirates au vu des autorités communales.
Cette attitude a conduit les militants de l’UDPS à faire de même à Kasumbalesa en considérant que ceux qui s’adonnent à ces pratiques à Lubumbashi ne sont pas inquiétés. ACP/CL/Fmb