Lubumbashi, 02 Mars 2022 (ACP). –Les discours incitatifs à la haine tribale et leurs conséquences sur les droits de l’homme dans le Haut-Katanga, ont fait l’objet d’une conférence organisée mercredi par le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) au centre Arrupe à Lubumbashi.
Cette séance a été une occasion pour le HCDH de sensibiliser les parties prenantes dont les représentants des différents services étatiques, les organisations non gouvernementales et les médias sur leur implication dans la lutte contre ces pratiques.
Dans son exposé, l’officier des droits de l’homme au bureau du HCDH/Lubumbashi, Me Gaston Nyembwe, a martelé sur les conséquences fâcheuses qui peuvent découler de ce genre de discours telles que les violations de droits de l’homme.
Il a évoqué les facteurs politiques, socioéconomique qui exacerbent le recours à l’incitation à la haine.
Me Nyembwe a insisté sur la sensibilisation de toutes les couches de la population pour mettre fin aux discours haineux à la base des conflits entre les communautés. Le coordonnateur de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) dans le Haut-Katanga, Me Joseph Kongolo Wa Momat, pour sa part, a dressé un tableau sombre de la situation des droits de l’homme en 2021.
Pour le coordonnateur du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, Ghislain Kalwa Chulu, la population doit respecter les dispositions des articles 30, 50 alinéas premiers de la constitution.
ACP/Kayu/KJI/GGK/KMT/NMM