Lubumbashi, 09 juin 2024 (ACP).- Le jubilé du centenaire du collège Saint Boniface(Institut Kitumaini ) de Lubumbashi, province du Haut -Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo), a été ouvert dimanche au cours d’une messe célébrée dans l’enceinte de cette école, a appris l’ACP de source religieuse.
« C’est un grand jour pour notre collège Saint Boniface qui marque le début de la célébration du jubilé de cent ans », a dit Mgr Fulgence Muteba Mugalu, archevêque métropolitain de Lubumbashi, au cours de la messe marquant le début des activités en rapport avec ce jubilé.
Il a souligné que » la célébration de ce jubilé est avant tout une action de grâce mêlée à l’hommage que nous devons rendre à ceux que Dieu a utilisés comme instrument pour nous donner cette œuvre « .
« C’est Dieu qui est l’auteur de cette œuvre, qui avait inspiré les Pères Bénédictins, il ya 99 ans, à ouvrir ce collège pour préparer l’élite de ce pays, cet objectif primordial d’hier est encore d’actualités aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Mgr Fulgence Muteba Mugalu a expliqué que le rôle de l’Eglise est de préparer l’élite dans la société en considérant l’éducation comme un lieu d’évangélisation et de préparation de l’avenir.
Il a indiqué que «la construction d’une société se prépare,elle ne peut pas obéir à la loi de l’improvisation et de l’arbitraire» et a félicité les Pères Bénédictins et leurs successeurs d’avoir donné les meilleurs d’eux-mêmes pour une éducation de qualité qui fait aujourd’hui de l’Institut Kitumaini, un symbole de l’efficacité et de la compétence.
Auparavant, l’abbé Claude Lualaba, préfet des études du collège Saint Boniface/Kitumaini avait remercié le Seigneur « qui a voulu que ceci soit accompli aujourd’hui, je dis merci à mon évêque qui me fait honneur en acceptant mon invitation et en présidant cette Eucharistie, car il ya 25 ans qu’un archevêque est passé ici».
Le collège Saint Boniface a été créé en 1924 par la congrégation des Pères Bénédictins et présente, aujourd’hui, plusieurs défis à relever, notamment face à la crise morale de la société, au progrès de la technologie et de l’informatique, face aussi à la vétusté des infrastructures immobilières, indique-t-on. ACP/C.L.