Isiro, 8 octobre 2023 (ACP).- Un atelier d’analyse et de planification du processus humanitaire 2024, s’est ouvert samedi à Isiro, province du Haut-Uélé dans le nord-est de la République démocratique du Congo, avec l’appui du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires de l’Organisation des Nations Unies (OCHA), a appris l’ACP de source officielle.
Conduite par son coordonnateur chargé des affaires humanitaire, Guy-Marie Mwanakasala a été reçue samedi, par le ministre provincial des Affaires Sociales Humanitaires, Héritier Atibasayi Mutupeke dans son cabinet de travail à Isiro.
Dans cet entretien, les deux parties ont parlé du cadre d’analyse de planification du cycle humanitaire 2024.
Juste après ces civilités, l’Autorité de tutelle a procédé au lancement de travaux de cet atelier d’analyse et de planification du processus humanitaire 2024 qui ont eu lieu en la salle polyvalente de Caritas diocésain à Isiro.
« Nous exprimons notre gratitude au bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, OCHA pour son initiative d’aboutir à la planification humanitaire pour l’année 2024. Notre vœux, est de voir tous les acteurs humanitaires fournir d’avantage d’efforts pour la mobilisation des ressources en vue d’offrir d’avantage une assistance tant attendue par la population vulnérable de la province du Haut-Uele », a dit à l’occasion le ministre provincial des affaires humanitaires Héritier Atibasayi Mutupeke.
« Cet atelier marquera le début de la transformation et de collaboration parfaite des actions humanitaires via OCHA et la province de Haut-Uele. Comme à l’échelle nationale, le nombre des individus affectés par les crises ne cesse d’augmenter hormis celui de personnes déplacées par les conflits », a ajouté le ministre provincial, avant de citer quelques cas illustrant cette situation dans le Haut-Uélé notamment les déplacés venus de la Province voisine de l’Ituri fuant l’insécurité et qui sont actuellement basés dans le territoire de Watsa, ceux se trouvant dans le territoire de Dungu a causé de l’insécurité par les éleveurs Mbororo et les résidus de la LRA ou encore les réfugiés sud-soudanais basés dans le territoire de Faradje.
ACP/ C.L.