Isiro, 1er juillet 2022 (ACP).- Les provinces du Haut-Uele et Ituri ont signé jeudi un communiqué final après les incidents survenus en date du 17 avril 2022 entre les Chefferies de Kaliko-Omi, dans le territoire d’Aru, en Ituri, et Logo-Lolia, dans le territoire de Faradje, dans le Haut-Uele, ayant entraîné mort d’hommes, incendies de plusieurs maisons et destruction des biens, suite au conflit administratif.
La signature de cet acte de paix a eu lieu à Ariwara centre commercial situé dans le territoire d’Aru, dans la province de l’Ituri par le vice-gouverneur du Haut-Uele, Christian Pitanga Mangandro, et par M. Urungi Pa Dolo, directeur de cabinet adjoint, délégué du gouverneur militaire de l’Ituri, en présence de trois députés nationaux, deux sénateurs, du vice-président de l’Assemblée provinciale du Haut-Uele, de cinq députés provinciaux, des délégués de la vice-Primature de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, d’experts de l’Institut géographique du Congo venus de Kinshasa, de deux administrateurs de territoire de Faradje et Aru, ainsi que des chefs coutumiers rencontrés pour examiner la limite administrative entre la province du Haut-Uele et celle de l’Ituri.
Bien avant la signature de ce communiqué final, l’équipe des experts de l’Institut géographique du Congo a fait la restitution des travaux techniques réalisés le 28 juin 2022 aux Monts Nzinzi, points chauds des conflits où une pancarte sur terre ferme est placée afin de matérialiser et résoudre définitivement ces conflits administratifs, et ce à la grande satisfaction des populations riveraines.
Prenant la parole au nom du gouverneur militaire de l’Ituri, le directeur de cabinet adjoint, Urungi Pa Dolo, a remercié le Chef d’État et le ministère national de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, d’avoir répondu avec la recommandation des gouverneurs de l’Ituri et Haut-Uele en envoyant l’équipe des experts afin de régler ce problème administratif. Il a par ailleurs remercié les deux gouverneurs pour leur implication pour que l’intégration provinciale soit effectivement faite entre les deux entités.
« Nous ne voudrions plus dans l’avenir que des actes pareils soient réédités. S’il y a un problème au niveau de nos communautés, nous allons bien vouloir le régler dans le cadre purement africain, le résoudre sous l’arbre à palabre parce les violences telles que décriées ne peuvent pas nous unir, ne peuvent nous faire avancer », a dit le représentant du gouverneur Christophe Baseane Nangaa, Christian Pitanga Mangandro. ACP/Rnl/Cfm/Sgb