Ituri: faire des droits de l’homme une culture provinciale, objet d’une formation des activistes  

Gety(Irumu), 16 juin 2025(ACP).– Faire des droits de l’homme une culture provinciale a été l’objectif d’un atelier de renforcement des capacités à l’intention d’une trentaine d’activistes des droits-humains de Gety, territoire d’Irumu, province de l’Ituri, dans le Nord-est de la République Démocratique du Congo, a-t-on appris lundi.

« Le droit de l’homme consiste à promouvoir le droit de l’homme et en faire une culture provinciale. Voilà pourquoi nous sommes descendus pour commencer avec la sensibilisation dans tous les territoires pour faire le droit de l’homme une culture provinciale », a déclaré l’inspecteur provincial de droits de l’homme, Isaac Kitwa, à l’issue de la formation des activistes de droits humains de cette contrée de l’Ituri.

« Ceux-là qui ont participé à la formation sont d’abord appelés à devenir membres de droits de l’homme. Et en devenant membres, ils sont censés aider la communauté en dénonçant des cas de violation des droits humains, à travailler en collaboration avec les autorités politico-administratives de la chefferie, du territoire, et qui peuvent également aider à renforcer la responsabilité de l’État », a-t-il ajouté.

Concernant les différentes qualités de cadres au sein de son service, il a précisé : « Nous, au niveau du service des droits de l’homme, nous avons trois qualités. La première qualité, nous avons ceux-là qui sont des inspecteurs des droits de l’homme.

Majoritairement, ce sont les gens qui obtiennent des mentions de grande distinction. La deuxième qualité, c’est pour les défenseurs des droits de l’homme, ceux qui obtiennent des mentions de distinction. Et nous avons les activistes des droits de l’homme qui réussissent avec des mentions de satisfaction ».

« Le dernier message ici, c’est que ce n’est qu’un début du travail parce que nous allons descendre dans tous les territoires de la province de l’Ituri.[…..] Après la cérémonie de la décoration, nous allons mettre un comité ici, justement avec le coordonnateur du territoire d’Irumu. Nous allons placer le chef de chefferie de l’inspection nationale des droits de l’homme, probablement à Walendu Bindi et dans tous les groupements. Parce que vous savez, ce qui entraîne des violations des droits de l’homme, c’est l’ignorance, c’est la méconnaissance de la loi. Si toute la population iturienne connaissait les questions relatives aux droits de l’homme, alors il n’y aurait pas autant de violations des droits de l’homme », a-t-il conclu. ACP/JF

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