Bunia,19 juin 2025(ACP).– Fin des études topographiques sur la route d’intérêt provincial Bunia-Kasenyi longue de 55km, située en province de l’Ituri dans le Nord-est de la République Démocratique du Congo, en prélude de travaux d’asphaltage, a annoncé mercredi un cadre d’une entreprise ayant gagné ce marché public.
« On a fait les études, on a fait le constat sur la route, nous sommes déjà en train d’élaborer le rapport. Vu que la route se trouve sur une montagne [Mont bleu] où le risque est vraiment très élevé et que nous souhaitons que nous serons vraiment à la hauteur de relever ce défi afin que la circulation routière soit sécurisée » a déclaré l’Ir en charge d’études au sein de la société OGEC Madame Gentille Kahambu Manzekele, à l’issue d’une audience accordée à sa délégation par le gouverneur ad intérim le commissaire divisionnaire principal Raus Chalwe.
Elle a fait savoir que l’autorité provinciale a remercié le Président de la République, chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, pour ce projet de grande envergure qui sera mise en exécution après la validation du rapport de ces études.
« L’autorité a remercié vraiment le chef de l’État particulièrement.[….]. Il est très content de recevoir le projet et il veut que nous puissions étendre le projet jusqu’à Tchomia. Une fois la phase d’études prend fin nous présentons le rapport. Une fois le rapport est validé c’est là où nous passons aux travaux de la route », a laissé entendre Madame Gentille Kahambu Manzekele.
Elle a saisi l’occasion pour interpeller la population de cette jeune province qui sera première bénéficiaire de cette route une fois revêtue : « On aimerait que la population s’implique et accepte aussi le projet parce que ça lui appartient pour sa sécurité grâce au financement du gouvernement de la République ».
Un grand soulagement pour les transporteurs, mais un défi demeure
L’asphaltage de cette route qui capte ces derniers temps quasiment le gros de flux des échanges commerciaux entre la province de l’Ituri et plusieurs pays de l’Afrique de l’Est, notamment l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya via le lac Albert, est un grand soulagement pour les transporteurs pour qui le passage sur cette voie routière devient un véritable chemin de la croix suite à la dégradation de plusieurs axes parsemés de bourbiers. Cette voie lacustre est très sollicitée ces dernières années en raison de la situation sécuritaire jugée stable par rapport à la route nationale N°27. Mais également du fait que c’est un raccourci ayant de conséquences positives sur le coût du transport de marchandises. Cependant, en plus de l’asphaltage de cet ouvrage, un autre défi demeure celui de la construction des infrastructures portuaires pour réduire de manière sensible les accidents lors de l’accostage de navires de marchandises et de passagers.
ACP/JF