Bunia, 03 juin 2024 (ACP).- L’année scolaire 2023-2024 s’est déroulée sans incidents majeurs en province de l’Ituri, dans le Nord-est de la République démocratique du Congo, malgré que cette dernière était confrontée à un défi sécuritaire, a-t-on appris mercredi dans un entretien.
«Parlant du bilan de l’année scolaire 2023-2024 depuis le premier, deuxième et troisième trimestres que nous venons de clôturer, nous n’avons pas enregistré des incidents majeurs au niveau de nos écoles. En dépit de ce que la province de l‘Ituri traverse comme crise sécuritaire, les enseignants ont assuré les enseignements du début à la fin de l’année», a affirmé le président l’Association nationale de parents et élèves du Congo (ANAPECO), David Mputu.
A lui d’ajouter: «ce que nous pouvons dire, est qu’il n’y a eu aucune interruption des enseignements malgré la situation sécuritaire dans toute la sous–division qu’héberge la division provinciale de l’EPST. Des revues rédigées par l’EPST en rapport avec les activités menées, nous avons observé un résultat intéressant. Pour nous, le bilan est largement positif du fait que les statistiques des élèves sont en croissance chaque année».
Cependant, David Mputu a laissé entendre que le point faible dans ce bilan est le fait qu’en raison de la crise sécuritaire, certaines écoles sont occupées soit par des groupes armés, soit par des déplacés dans certaines entités de l’Ituri.
«Sans la paix, on ne peut pas organiser l’enseignement. Le point faible que nous avons est qu’il y a des écoles dans notre province qui sont occupées par des miliciens, et il y a aussi des écoles qui sont de fois occupées par les déplacés. Ce sont des points faibles qui font en sorte que les parents ne puissent pas avoir du courage afin de libérer facilement leurs enfants pour qu’ils aillent fréquenter ces milieux. Sur l’axe comme Komanda-Luna, par exemple, les épreuves certificatives comme TENASOSP, se sont déroulées à Eringeti, au Nord-Kivu», a-t-il indiqué.
Pour David Mputu, il y a encore d’autres points faibles à améliorer, non seulement par les autorités scolaires de l’EPST, mais également avec l’aide des autorités poltico-administratives qui peuvent trouver des solutions afin de remédier à ce problème.
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