Bunia, 28 décembre 2020 (ACP).- Plus de 7.558 ménages sinistrés enregistrés dans deux(2) chefferies du territoire de Mahagi à savoir, Mokambo et Wagongo suite à l’inondation de 45 camps de pêche de ces entités depuis le mois de décembre 2019, indique le rapport d’évaluation des besoins humanitaires au niveau de ces deux (2) entités coutumières situées dans le littoral du lac Albert publié par la Caritas Mahagi-Nioka parvenu lundi à l’ACP via son directeur Abbé Prosper Rugamba.
Selon la source, la chefferie des Wagongo enregistre plus de 4.357 ménages sinistrés dont 311 ménages au camp de pêche de Kolokoto, Pongo 1, 156 ménages, Kasinja 147, Wikidi 1, 1350, Adjii 1, 1223 ménages tandis que celle de Mokambo notifie un total de 3.202 ménages sinistrés répartis comme suit ; camp de pêche de Muguma 1.111 ménages, Mukachi, 351, Ndawe 145 ménages, Saga 950, camp Amuko 2, 105 ménages sinistrés.
Les besoins pressants pour ces personnes vulnérables note la source sont notamment assistante à vivre et non vivre de déplacés et familles d’accueil, les abris, accès aux soins de santé, protection de l’enfance et communautaire, délocalisation et construction des infrastructures sanitaires.
En plus de besoins de déplacés cette inondation a causé de multiples conséquences néfastes sur le plan socio-économique et sanitaire dans la région entre autres ; le déplacement massif de la population errant ça et là, perte inévitable de biens de valeur, manque d’abris, vulnérabilité face aux intempéries, la résurgence des épidémies diverses, la famine, la rareté de poissons marché, réduction des activités lacustre.
En quête de survie rapporte la source dans la zone de santé d’Angumu ces déplacés de l’inondation se retrouvent éparpillés dans plusieurs endroits dont les sites spontanés de Gengere 3, Agbo 1 et 2, Udrua, Adingi, Akurungwa et d’autres ont intégré les sites existants dans la zone alors que dans la zone de santé de Nyarambe ces sinistrés sont dans les familles d’accueil mais également d’autres n’ayant pas de places dans les familles d’accueil ont trouvé refuge dans les infrastructures sociales telles que les écoles et les églises.
Cette région court un autre risque imminent des éboulements sont en vue dans les prochains jours.
Un phénomène similaire avait été vécu vers les années 1960 et avait duré cinq (5) ans. La catastrophe avait drainé derrière elle de graves conséquences en termes de morbidité dans le chef de la population locale, les intempéries, la famine, les épidémies de choléra, le paludisme, rappelle-t-on. ACP/Kayu/NKV