Bunia, 05 septembre ACP).- Les activités dans la ville de Bunia ont repris normalement, après une journée très agitée vendredi, suite à l’irruption d’une colonne d’une centaine d’assaillants de la milice CODECO, a constaté samedi l’ACP.
A l’issue d’une ronde effectuée à travers le centre-ville de Bunia, il a été constaté la reprise des activités commerciales, dont notamment celles des institutions bancaires, des boutiques, magasins, terrasses, marché central et autres.
Abordés, certains habitants de la ville de Bunia se sont félicités du travail abattu par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et ceux de la Police nationale congolaise (PNC) qui ont géré avec tact les caprices de ces miliciens composés essentiellement des enfants dont l’âge varie entre 12 et 16 ans évitant ainsi un bain de sang dans ce chef-lieu de l’Ituri.
Cependant, ils proposent le renforcement des contrôles systématiques sur toutes les entrées de Bunia mais également les patrouilles spécifiquement dans les quartiers périphériques notamment Kindia par où sont entrés ces miliciens afin d’éviter une autre surprise désagréable dans l’avenir
Ils ont par la même occasion recommandé, d’une part que le site de regroupement de ces miliciens situé à Ezekere, à 15km de Bunia, soit éloigné de leur entité pour que ces miliciens ne puissent plus avoir la facilité de faire une nouvelle éruption, et d’autre part la mise en place d’un dispositif sécuritaire tout autour du site de regroupement de miliciens pour le contrôle de tous leurs mouvements.
Par ailleurs, le maire de la ville de Bunia ad intérim, Ferdinand Fimbo a dressé un bilan provisoire de cinq miliciens blessés par les jets de pierres lancés par la population en colère et deux civils blessés par balles perdues qui sont pris en charge dans une structure médicale de la place pour les soins appropriés.
Il a par la même occasion rejeté en bloc les fausses accusations qui laissent croire à l’opinion que ces miliciens sont entrés dans la ville grâce à une complicité avec certaines autorités et les services de sécurité et de défense.
Ferdinand Fimbo a appelé plutôt ses administrés à la vigilance et à l’unité pour dénoncer auprès des services spécialisés toute personne suspecte.
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