Bunia, 7 décembre 2024 (ACP).- Réduire les cas de violences basées sur le genre(VBG), est le leitmotiv de la sensibilisation menée au complexe scolaire « Angapoza » de Bunia, chef-lieu de l’Ituri, au Nord-est de la République Démocratique du Congo par le conseil provincial de la jeunesse, a constaté l’ACP vendredi.
« Notre attente par rapport à cette activité d’aujourd’hui, est de voir le taux de violences basées sur le genre se réduire dans la ville de Bunia ou en province de l’Ituri », a déclaré la présidente ad intérim du Conseil provincial de la jeunesse(CPJ)/Ituri, Eugénie Kansime Fwambe, en marge de seize(16) jours d’activisme.
« Selon le rapport qui a été présenté par l’UNFPA, on a retrouvé qu’il y a eu trop de violences basées sur le genre», a-t-elle fait savoir.
A la question sur les vœux de son organisation sur cette activité, Eugénie Kansime Fwambe a répondu en ces termes : « Nos vœux pour les jeunes filles et garçons du complexe scolaire Angapoza et d’autres écoles de la province de l’Ituri est de militer ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre. Si pas la réduction qui doit commencer progressivement mais mettre pratiquement fin à cette situation ».
Elle a indiqué que les activités similaires sont organisées à travers la province de l’Ituri à tous les échelons entre, autres, par le conseil urbain, les conseils communaux et territoriaux avant de signifier que le choix d’organiser cette activité dans une école c’est pour permettre aux écoles d’être éveillées sur ce fléau.
Plus de 13 000 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés dans la province de l’Ituri durant l’année 2023 par la division provinciale de Genre, femme et enfant et ses partenaires en mission dans la province de l’Ituri sur les différents formes, tels que les viols, les mariages précoces, les mariages forcés, ainsi que l’exploitation et l’esclavage sexuels. Il y a également la violence physique suite à la situation tragique qui perdure, en raison d’un poids culturel croissant au sein des différentes communautés et d’un climat d’insécurité dans certaines régions de la province de l’Ituri.
ACP/JF