Jubilé des travailleurs et enseignants célébré au cours d’une  eucharistie à Uvira

Uvira,  02 mai 2025 (ACP).- Le jubilé des travailleurs et enseignants a été célébré, jeudi, au cours d’une  eucharistie, à la cathédrale Saint Paul, présidée par l’évêque du diocèse d’Uvira, Chef-lieu du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP.

« Aujourd’hui le 1er mai, l’église nous propose de fêter Saint Joseph le travailleur, l’homme qui avait été appelé par Dieu pour être le gardien de son mystère, de sa famille à travers Jésus et Marie et qui a travaillé de ses propres mains pour les nourrir et faire vivre la mère et le fils de Dieu », a dit dans son homélie, l’évêque d’Uvira, Mgr Sébastien-Joseph Muyengo Mulombe, ajoutant que c’est dans ce sens qu’on appelle communément Saint Joseph le charpentier en référence au métier qu’il faisait et qu’il avait appris à son fils adoptif Jésus.

« C’est une fête civile et religieuse, une fête mondaine et chrétienne. On osera même dire que c’est une fête païenne parce que même les païens sont appelés à travailler, et une fête spirituelle parce que Dieu nous appelle à œuvrer avec la main pour transformer et garder la terre », a-t-il précisé, avant de souligner que travailler c’est un acte religieux et spirituel car, a-t-il expliqué, toutes les activités doivent s’enraciner à l’intérieur de nous et trouver source dans nos énergies intellectuelles et spirituelle.

Il est revenu sur l’historique de la fête du travail, signalant qu’elle est née vers la fin du 19ème siècle à l’ère dite de l’industrialisation de l’Europe et du monde occidentale.

« La fête du travail est antérieure à celle de Saint Joseph le travailleur, créée en plein milieu du 20ème siècle sous l’inspiration du Pape Léon XIII, l’auteur du Rerum novarum (traduit en français par les choses nouvelles), signée le 15 mai 1897 » a-t-il dit, avant de laisser entendre que cette encyclique qui avait été à la base de ce qu’on appelle l’enseignement sociale de l’église qui appelle à valoriser le travail, la justice sociale et la solidarité.

« Avec toutes les potentialités que nous avons, il faut un enseignement pour former les génies afin de transformer les ressources que Dieu nous a données », a conclu Mgr Muyengo Mulombe. ACP/C.L.

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