Kananga, 09 septembre 2021 (ACP).- L’apatridie constitue une violation des droits de l’homme et une anomalie juridique sans pareil, a indiqué mercredi le coordonnateur du projet du Comité technique interinstitutionnel de lutte contre ce fléau (CTLA), Jean Raphaël Lihema Imenga, à l’ouverture à Kananga de ces assises.
S’adressant aux participants de l’atelier d’élaboration et de validation de la feuille de route de l’éradication de l’apatridie dans l’espace du Grand Kasaï, à l’initiative du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), il a fustigé les méfaits de ce phénomène.
Lihema Imenga a dénoncé en outre la défaillance du cadre légal congolais sur la nationalité et le disfonctionnement de l’état civil qui fait que le taux d’enregistrement de naissance soit estimé à 40,1%, rendant ainsi la plupart des Congolais apatrides dans leur propre pays sans le savoir.
Il a cité également les mauvaises pratiques administratives de gestion de la nationalité en rappelant que plus de dix millions de personnes dans le monde, parmi lesquelles près d’un million en Afrique, sont privées de nationalités. ACP/ZNG/NKV/MNI