Kananga, 8 septembre 2023 (ACP),– Les infrastructures de l’abattoir public de Kananga, au Kasaï Central, en République Démocratique du Congo, pataugent dans un état de délabrement avancé, a appris l’ACP vendredi du service national de technologie avancée en milieu rural (SENATEC) pour cette entité.
« Cet abattoir public manque actuellement le kraal pour l’hébergement des vaches ou autres bêtes destinées à l’abattage selon les techniques appropriées », a déploré le coordonnateur de ce service public, Célestin Badibanga.
Il a indiqué que ce bâtiment est dépourvu de couloir de contention pour amener la bête à l’abattage moins encore un box d’abattage ajoutant que la clôture de contour en treillis et fils barbelés pour une superficie de 395,70 cm2, n’existent et cela met en cause la garde des vaches.
L’abattage des vaches se fait pour l’heure d’une manière archaïque, les bêtes étant soumises aux atrocités lors de l’abattage.
« Cette pratique entraine la perte de la potentialité d’hydrogène et la saveur de la viande », a fait remarquer, M. Badibanga qui a souligné que, outre cette atrocité, la viande est mal conservée à l’air libre avec les risques de contaminer les consommateurs en bactéries diverses.
M. Badibanga a plaidé pour la réhabilitation de l’abattoir public de Kananga, dont l’état est à la base de la rareté de la viande de bœuf sur le marché de Kananga. La plupart des opérateurs du secteur préfèrent amener les vaches en provenance de territoire de Luiza et de la mission catholique Ndekesha, territoire de Kazumba, à Tshikapa, au Kasaï où se trouve un abattoir moderne. ACP/Kayu