Tshikapa, 1 décembre 2022 (ACP).- L’Organisation non-gouvernementale (ONG) dénommée IPAS a organisé, du 26 au 28 novembre 2022 à Tshikapa, un atelier de sensibilisation des officiers militaires et policiers sur la promotion des droits de la femme et la vulgarisation du protocole de Maputo.
«L’objectif de cet atelier est de sensibiliser les hommes et les femmes en uniforme sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans leurs foyers et dans l’exercice de leur travail», a indiqué la représentante du directeur-pays de l’ONG IPAS, Aimée Ngenda.
«Les hommes en uniforme doivent avoir les informations fiables sur les VBG pour un bon traitement des dossiers y relatifs qui leur seront confiés dans leurs juridictions», a-t-elle déclaré, avant de faire savoir que «l’ONG IPAS veut que les militaires et les policiers, qui sont appelés à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, soient outillés sur le respect des droits de la femme et les avortements sécurisés des grossesses qui posent problème au niveau de la santé physique ou morale de la femme».
Pour sa part, le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), Dieudonné Odimba Okito, a indiqué dans son allocution que les problèmes liés aux mauvaises conditions d’avortement sont de plus en plus décriés dans la communauté kasaienne et le non-respect des droits de la femme persiste toujours.
Il a, à cet effet, salué l’initiative de l’ONG IPAS de renforcer la lutte contre la discrimination faite à la femme tout en formulant une demande de voir l’IPAS appuyer la PNC et les FARDC avec des moyens susceptibles de les aider à vulgariser le protocole de Maputo dans différents milieux du Kasaï.
ACP/ODM/AWA/MNI